clash
clash
Cela ne plaira pas. Le clash surviendra un moment ou l’autre. Quelque chose comme l’élimination des koulaks par des moyens légaux appropriés. Et ensuite ? Ensuite la France ne sera plus peuplée, toutes origines confondues, que par des bernard-l’ermite qui vivront dans des coquilles abandonnées par les représentants d’une espèce à jamais disparue qui s’appelait l’espèce française et n’annonçait en rien, par on ne sait quelle métamorphose génétique, celle qui dans la seconde moitié de ce siècle se sera affublée de ce nom. Ce processus est déjà amorcé.
Voilà ce que je trouve sous la plume d'un écrivain très à droite dont je ne dévoilerai pas le nom. Je me contenterai de dire qu'il est l'auteur d'un roman sur le débarquement en France d'un flotte de réfugiés indiens, roman qui est en fait une satire sur l'anti-racisme et l'angélisme contemporains.
Comme "crash" dans le domaine des accidents d'avion, "clash" est devenu quasiment le mot obligé pour nombre de journalistes et de carnettistes pour désigner une prise de bec, un accrochage verbal. Ainsi, lorsque messieurs Sarkozy et Barroso ont eu un échange de mots assez vifs à propos des expulsions de Romanichels, toute la Toile et la presse a parlé una voce d'un "clash".
Dans le texte ci-dessus, le terme est tout simplement un synonyme malvenu de "conflit", ou "choc" pour ceux qui aiment les mots aux consonances suggestives. Comme on le voit, "clash" a, comme la plupart des anglicismes, un sens assez large.
Cela dit, quelle mouche a pu bien piquer cet auteur remarquable pour utiliser un mot aussi médiocre et petit ? Et ce dans un texte où il déplore, après beaucoup d'autres, la "trahison des clercs" ?
Voilà ce que je trouve sous la plume d'un écrivain très à droite dont je ne dévoilerai pas le nom. Je me contenterai de dire qu'il est l'auteur d'un roman sur le débarquement en France d'un flotte de réfugiés indiens, roman qui est en fait une satire sur l'anti-racisme et l'angélisme contemporains.
Comme "crash" dans le domaine des accidents d'avion, "clash" est devenu quasiment le mot obligé pour nombre de journalistes et de carnettistes pour désigner une prise de bec, un accrochage verbal. Ainsi, lorsque messieurs Sarkozy et Barroso ont eu un échange de mots assez vifs à propos des expulsions de Romanichels, toute la Toile et la presse a parlé una voce d'un "clash".
Dans le texte ci-dessus, le terme est tout simplement un synonyme malvenu de "conflit", ou "choc" pour ceux qui aiment les mots aux consonances suggestives. Comme on le voit, "clash" a, comme la plupart des anglicismes, un sens assez large.
Cela dit, quelle mouche a pu bien piquer cet auteur remarquable pour utiliser un mot aussi médiocre et petit ? Et ce dans un texte où il déplore, après beaucoup d'autres, la "trahison des clercs" ?
Dernière modification par angeloï le mer. 03 nov. 2010, 12:00, modifié 2 fois.
Non, pas du tout, cher ami. D'ailleurs il n'y a pas de guillemets. JR, il est vrai, a passé beaucoup de temps aux Etats-Unis.
Aujourd'hui, j'ai le coeur brisé. Anne Brassié, qui est une dame brillante, critique littéraire, défenseur de Versailles contre les assauts de l'art contemporien, vient de créer son "blog".
Ma conclusion est que tout le talent du monde ne met pas à l'abri des atteintes de l'anglophilie.
Aujourd'hui, j'ai le coeur brisé. Anne Brassié, qui est une dame brillante, critique littéraire, défenseur de Versailles contre les assauts de l'art contemporien, vient de créer son "blog".
![[pleure] :cry:](./images/smilies/icon_cry.gif)
Ma conclusion est que tout le talent du monde ne met pas à l'abri des atteintes de l'anglophilie.
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