répétition du complément (fonction différente)
répétition du complément (fonction différente)
J'aurais une petite question concernant cette phrase :
Les familles ayant donné naissance à un enfant ou ayant adopté un enfant
Je crois qu'il est nécessaire de répéter « un enfant », car il est d'une part complément direct et d'autre part complément indirect.
Qu'en pensez-vous?
Merci beaucoup!
Les familles ayant donné naissance à un enfant ou ayant adopté un enfant
Je crois qu'il est nécessaire de répéter « un enfant », car il est d'une part complément direct et d'autre part complément indirect.
Qu'en pensez-vous?
Merci beaucoup!
- Jacques-André-Albert
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schtroumpf grognon a écrit :[...]Les familles ayant enfanté [...] mais on triche un peu
![[exclamation] :!:](./images/smilies/icon_exclaim.gif)
![[sourire] :)](./images/smilies/icon_smile.gif)
Pour ma part, j'opte pour la solution 8 mots et 44 caractères ; je n'ai pas trouvé mieux !
Les parents naturels ou adoptifs d'un enfant
Je préfère naturel à biologique sans raison, si ce n'est le gain de caractères, tout en m'interrogeant cependant pour savoir s'il y avait une différence entre ces deux termes sur un plan juridique ou scientifique et en acceptant, par avance, la critique d'avoir changé les familles en les parents.
Voire !Bernard_M a écrit :schtroumpf grognon a écrit :[...]Les familles ayant enfanté [...] mais on triche un peuEt même beaucoup ! Car dans les familles, il n'y a que les femmes pour enfanter... Enfin à ma connaissance et jusqu'aujourd'hui !
![]()
http://www.cnrtl.fr/definition/enfanter3. Rare. [Le suj. désigne un homme] Faire un enfant (à une femme). Saclas, prince des ténèbres, pour enfermer les particules divines qu'il avait mangées, imagina la génération, et s'approchant de sa femme, il lui enfanta deux enfants, Adam et Ève (Flaub., Tentation, 1849, p. 258).
- Jacques
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D'un point de vue juridique, il n'y a pas d'enfants biologiques ou adoptés. Les enfants naturels, si je ne me trompe, sont ceux qui n'ont pas le patronyme de leur père. Nous avons adopté un garçon, il est au regard de la loi notre fils tout court, sans adjectif derrière. Il est écrit sur son acte de naissance : fils de... et de... et sur notre livret de famille aucune mention ne le distingue des deux autres : né le... de Jacques... et de Monique... son épouse.
La réforme déjà ancienne de la loi française a voulu éviter des drames douloureux en faisant supprimer toute trace administrative d'une adoption, toute mention marginale sur les registres d'état civil. Aucun document administratif, quelle que soit sa nature, ne révèle l'adoption, hormis bien sûr le jugement qui prononçait cette adoption. Celle-ci n'est pas décelable et n'existe pas, personne ne peut en avoir connaissance.
Dès lors la question évoquée dans ce sujet ne se pose pas, car il n'est pas, dans l'esprit de la loi, permis de faire cette discrimination, et elle est totalement illégale sur un document. On n'a pas le droit d'écrire sur un acte officiel, public ou semi-public, enfant adopté ou enfant biologique. Il suffit donc d'écrire Les parents des enfants, etc.
N.B. : la réponse que j'ai donnée au départ se plaçait d'un point de vue syntaxique uniquement et non sur le fond.
La réforme déjà ancienne de la loi française a voulu éviter des drames douloureux en faisant supprimer toute trace administrative d'une adoption, toute mention marginale sur les registres d'état civil. Aucun document administratif, quelle que soit sa nature, ne révèle l'adoption, hormis bien sûr le jugement qui prononçait cette adoption. Celle-ci n'est pas décelable et n'existe pas, personne ne peut en avoir connaissance.
Dès lors la question évoquée dans ce sujet ne se pose pas, car il n'est pas, dans l'esprit de la loi, permis de faire cette discrimination, et elle est totalement illégale sur un document. On n'a pas le droit d'écrire sur un acte officiel, public ou semi-public, enfant adopté ou enfant biologique. Il suffit donc d'écrire Les parents des enfants, etc.
N.B. : la réponse que j'ai donnée au départ se plaçait d'un point de vue syntaxique uniquement et non sur le fond.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Chercher sur le site CNTRL, que je fréquente régulièrement, ne m'est pas venu à l'esprit. Merci embatérienne, je vais tâcher de mémoriser cette acception d'enfanter que j'ignorais.Citant sa source, embatérienne a écrit :http://www.cnrtl.fr/definition/enfanter
Je l'avais aussi compris ainsi.Jacques a écrit :[...] la réponse que j'ai donnée au départ se plaçait d'un point de vue syntaxique uniquement et non sur le fond.
Et je trouve les informations complémentaires sur cette question fort intéressantes. Merci à tous.
Vous avez parfaitement raison en parlant d'actes officiels, etc.Jacques a écrit :Dès lors la question évoquée dans ce sujet ne se pose pas, car il n'est pas, dans l'esprit de la loi, permis de faire cette discrimination, et elle est totalement illégale sur un document. On n'a pas le droit d'écrire sur un acte officiel, public ou semi-public, enfant adopté ou enfant biologique. Il suffit donc d'écrire Les parents des enfants, etc.
Toutefois, la question initiale ne précisait pas le contexte et il peut, par exemple, s'agir d'une mesure législative, où l'on distingue encore, ne serait-ce que pour clarifier les choses, la naissance de l'adoption.
Par exemple, l'article L351-4 du code de la Sécurité sociale indique en son alinéa IX : « Pour les enfants nés ou adoptés à compter du 1er janvier 2010, les majorations de durée d'assurance prévues au présent article ne sont pas prises en compte pour le bénéfice des dispositions [...] »
La question initiale pourrait être du même ordre, par exemple :
Les familles ayant donné naissance à un enfant ou ayant adopté un enfant à compter du 1er janvier 2010 bénéficieront de mesures particulières en matière de majorations de durée d'assurance.
- Jacques
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- Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum
L'article de la Sécu ne permettait pas de s'exprimer autrement, il signifie « les enfants entrés légalement dans la famille » et la formulation était obligatoire, parce qu'un enfant adopté ne l'est pas à la naissance, pour des motifs de procédure légale ; notre fils avait 15 mois à son arrivée chez nous, et 12 de plus au moment du jugement. De plus le texte de la SS est général, et ne désigne nommément personne. La formule n'a donc pas un caractère discriminatoire, et ce que j'ai expliqué ne concerne absolument pas des faits de ce genre. Il n'empêche que l'adoption est occulte et non avouée officiellement. Ce qui est illégal, c'est d'écrire fils adoptif de...
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