Bonjour à tous!
Je me demande si le choix de la préposition "à" est correct dans la phrase suivante:
Réapparition du mythe du Français ripailleur comme point d’ancrage à la définition d'un esprit national.
ou est-ce plutôt "de" qui conviendrait?
Je vous remercie de votre aide. Bien à vous
"comme point d’ancrage (à ou de?) quelque chose"
- Jacques
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Je ne suis pas certain de bien comprendre le sens de la phrase.
L'Académie française dit à ancrage :
3. Fig. Action d'ancrer, d'implanter solidement ; résultat de cette action. L'ancrage de ce parti politique dans le monde agricole. C'est le point d'ancrage de sa théorie, l'élément autour duquel elle prend forme, s'organise.
Si c'est bien le sens de la phrase, la préposition de est bonne. Il faut avouer qu'elle est un peu floue, cette phrase. Je me demande même si elle est correcte. Ce mélange d'esprit national et de Français ripailleur est un peu biscornu.
L'Académie française dit à ancrage :
3. Fig. Action d'ancrer, d'implanter solidement ; résultat de cette action. L'ancrage de ce parti politique dans le monde agricole. C'est le point d'ancrage de sa théorie, l'élément autour duquel elle prend forme, s'organise.
Si c'est bien le sens de la phrase, la préposition de est bonne. Il faut avouer qu'elle est un peu floue, cette phrase. Je me demande même si elle est correcte. Ce mélange d'esprit national et de Français ripailleur est un peu biscornu.
Dernière modification par Jacques le ven. 25 févr. 2011, 14:10, modifié 1 fois.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
- Klausinski
- Messages : 1295
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L’expression « point d’ancrage » semble plutôt appeler la préposition de, mais cette phrase est pour le moins étrange et mal tournée.
1. Il manque un verbe (mais il s’agit peut-être d’un titre).
2. L’expression « comme point d’ancrage » n’est pas naturelle.
Je vous propose donc, à moins qu’il s’agisse d’un titre :
Le mythe du Français qui aime faire ripaille [« du Français bon vivant »] est réapparu [« a refait surface »] comme principal critère de définition [ou, à la rigueur « définitoire »] d’un esprit national.
Attendons des propositions peut-être plus conformes à l’esprit de la langue française.
1. Il manque un verbe (mais il s’agit peut-être d’un titre).
2. L’expression « comme point d’ancrage » n’est pas naturelle.
Je vous propose donc, à moins qu’il s’agisse d’un titre :
Le mythe du Français qui aime faire ripaille [« du Français bon vivant »] est réapparu [« a refait surface »] comme principal critère de définition [ou, à la rigueur « définitoire »] d’un esprit national.
Attendons des propositions peut-être plus conformes à l’esprit de la langue française.
« J’écris autrement que je ne parle, je parle autrement que je ne pense, je pense autrement que je ne devrais penser, et ainsi jusqu’au plus profond de l’obscurité. »
(Kafka, cité par Mauriac)
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- Manni-Gédéon
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- Inscription : lun. 12 avr. 2010, 14:35
- Localisation : Genève (CH)
Bonjour, Panurge.
Votre phrase ne contient pas de verbe : s'agit-il du titre d'un article ou d'un chapitre d'un ouvrage ?
Il me semble que point d'ancrage de la définition serait plus juste.
Dans votre exemple, la définition d'un esprit national est le complément du nom ancrage. Je comprends que le mythe du Français ripailleur réapparaît en tant que point d'ancrage de la définition d'un esprit national.
J'utiliserais à avec un verbe qui se construit avec cette proposition, comme donner, attribuer un point d'ancrage à.
Ma réponse a croisé les deux précédentes, d'où l'impression de répétition...
Votre phrase ne contient pas de verbe : s'agit-il du titre d'un article ou d'un chapitre d'un ouvrage ?
Il me semble que point d'ancrage de la définition serait plus juste.
Dans votre exemple, la définition d'un esprit national est le complément du nom ancrage. Je comprends que le mythe du Français ripailleur réapparaît en tant que point d'ancrage de la définition d'un esprit national.
J'utiliserais à avec un verbe qui se construit avec cette proposition, comme donner, attribuer un point d'ancrage à.
Ma réponse a croisé les deux précédentes, d'où l'impression de répétition...