le mot "temps"
le mot "temps"
pourquoi le mot (TEMPS) prend un S à la fin? pourtant c'est au singulier !
- TSOS
- Messages : 519
- Inscription : ven. 04 févr. 2011, 13:22
- Localisation : Duché de Bretagne / Nordrhein Westfalen /S'la,sk
Du latin tempus.
Le français vient du latin, et non de rien.
C.Q.F.D.
Mais tempus fugit, et certains oublient donc au fil des âges que les langues évoluèrent, se transformèrent et étaient autres auparavant... même si l'on en trouve des reliques: ainsi, un "s" à la fin d'un mot français peut très bien ne pas symboliser un pluriel.
Une maracas est singulier aussi, à titre d'exemple aléatoire, car ce mot désignant un instrument vient aussi d'une autre langue...
Notez cependant que - comme on me le fit remarquer il y a peu - le mot champ, quant à lui, ne prend pas cet "s" singulier, alors qu'il provient aussi d'un latin: campus.
Le français vient du latin, et non de rien.
C.Q.F.D.
Mais tempus fugit, et certains oublient donc au fil des âges que les langues évoluèrent, se transformèrent et étaient autres auparavant... même si l'on en trouve des reliques: ainsi, un "s" à la fin d'un mot français peut très bien ne pas symboliser un pluriel.
Une maracas est singulier aussi, à titre d'exemple aléatoire, car ce mot désignant un instrument vient aussi d'une autre langue...
Notez cependant que - comme on me le fit remarquer il y a peu - le mot champ, quant à lui, ne prend pas cet "s" singulier, alors qu'il provient aussi d'un latin: campus.
- Klausinski
- Messages : 1295
- Inscription : mar. 12 déc. 2006, 23:54
- Localisation : Aude
Je crois que, malheureusement, vous n’avez pas choisi le bon exemple. Grâce à vous, je viens de vérifier dans deux dictionnaires, et j’ai appris quelque chose : le mot se trouve dans le TLFi à l’entrée maraca, nom masculin généralement au pluriel et il se trouve dans le Grand Robert à l’entrée maracas, nom masculin pluriel. Il est emprunté « au caraïbe ou à l'arawak maraka de même sens »TSOS a écrit :Une maracas est singulier aussi, à titre d'exemple aléatoire, car ce mot désignant un instrument vient aussi d'une autre langue...
Vous auriez eu plus de chance avec le mot corps, qui vient du latin corpus ou, à tout hasard, avec le mot mors (celui du cheval) qui vient de morsus.
Edit : Beaucoup de jeunes gens écrivent champ avec un s, même au singulier. J’ai moi-même souvent commis cette faute, au collège. Voilà encore, si l’on veut être indulgent et ne pas voir qu’il s’agit d’une confusion avec le mot temps et ses composés, une belle faute d’érudition.
« J’écris autrement que je ne parle, je parle autrement que je ne pense, je pense autrement que je ne devrais penser, et ainsi jusqu’au plus profond de l’obscurité. »
(Kafka, cité par Mauriac)
(Kafka, cité par Mauriac)
C’est d’ailleurs assez illogique, puisque champ vient de campus...Klausinski a écrit :Beaucoup de jeunes gens écrivent champ avec un s, même au singulier. J’ai moi-même souvent commis cette faute, au collège. Voilà encore, si l’on veut être indulgent et ne pas voir qu’il s’agit d’une confusion avec le mot temps et ses composés, une belle faute d’érudition.
- Klausinski
- Messages : 1295
- Inscription : mar. 12 déc. 2006, 23:54
- Localisation : Aude
Vous avez bien fait de les utiliser. Elles ne peuvent que nous mettre de bonne humeur.TSOS a écrit :J'ai hésité à me servir de ces maracas
« J’écris autrement que je ne parle, je parle autrement que je ne pense, je pense autrement que je ne devrais penser, et ainsi jusqu’au plus profond de l’obscurité. »
(Kafka, cité par Mauriac)
(Kafka, cité par Mauriac)
- Jacques-André-Albert
- Messages : 4645
- Inscription : dim. 01 févr. 2009, 8:57
- Localisation : Niort
Notez que le mot temps s'est écrit tens ou tans en ancien français, et que c'est la renaissance qui a, comme dans la plupart des cas, réintroduit les consonnes étymologiques en l'écrivant temps. Mais la graphie tems s'est maintenue jusqu'au XVIIIè siècle.
(sources : dictionnaires Larousse du moyen français et de l'ancien français, le Petit Robert)
(sources : dictionnaires Larousse du moyen français et de l'ancien français, le Petit Robert)
- Jacques-André-Albert
- Messages : 4645
- Inscription : dim. 01 févr. 2009, 8:57
- Localisation : Niort
Exactement : om, on, hom, um sont des variantes du cas sujet de ce mot désignant l'homme, le vassal, et aussi le pronom personnel (du nominatif latin homo). Ce passage de Wace (poète normand, vers 1150) aide à comprendre le passage du sens de « l'homme » au pronom personnel indéfini :
Le cas régime (complément) est ome ou omne (de l'accusatif latin hominem).
(Pour l'amitié du père on doit aimer l'enfant)Pur l'amistié del pere deit l'um amer l'enfant
Le cas régime (complément) est ome ou omne (de l'accusatif latin hominem).