Gérard 63

[Gerard 63]

Puisque l'on m'y invite gentiment, je me présente : je suis un jeune de 72 ans, venu couler des jours heureux (selon une formule bien rodée) dans un petit village auvergnat du Livradois-Forez de 540 habitants, après avoir vécu en région parisienne. Je m'occupe bénévolement de la bibliothèque, je m'implique dans la vie sociale locale, je lis, j'écris, je rêvasse et je me balade.
Au plaisir de pouvoir discuter avec vous de tout ce qui concerne la langue française, et j'aurai beaucoup de questions, car je n'ai pas eu la chance de poursuivre mes études.
Dans les familles pauvres, on allait au boulot à 14 ans. Toutes mes amitiés.

[Anne]

Bienvenue Gérard !

[Jacques]

Gérard, vous avez failli me détrôner. Je suis le doyen du forum et le reste donc. Nous avons environ un an et demi de différence.
Je vis en Région parisienne mais plus pour longtemps : dans un mois j'aurai fini mon purgatoire et nous irons nous établir en province, comme vous l'avez fait.
Je n'ai pas suivi non plus de brillantes études, enfant pauvre comme vous, c'est encore un point qui nous rapproche. Mais la culture s'acquiert également en dehors des établissements. Quand on aime, on trouve toujours le moyen et le savoir ne se mesure pas toujours à coups de diplômes. Et, vous le savez, il y a bien des gens qui poursuivent les études et ne les rattrapent jamais.
Vous nous promettez donc de passionnants échanges. La formule est banale, mais je vous souhaite la bienvenue.

[Jacques-André-Albert]

Bonjour Gérard,

Il y a parmi nous quelques jeunes de plus de cinquante ans, dont je suis, avec l'avantage d'avoir l'expérience en plus de la jeunesse.
Ce qui nous rassemble, c'est l'amour de la langue française, et à travers la diversité de nos parcours, nous avons tous quelque chose à apporter aux autres.

Bienvenue sur ce forum

[Claude]

Voilà une présentation comme je les aime et qui satisfait ma curiosité !
Le jeune homme de 65 ans que je suis (tout est relatif ) vous souhaite officiellement la bienvenue.

[Manni-Gédéon]

Bienvenue parmi nous, Gérard !
On ne devinerait pas, en vous lisant, que vous avez dû renoncer si tôt aux études.
En tout cas, votre présentation mérite une très bonne note.
Je me réjouis de nos prochains échanges.

[Gerard 63]

Quel plaisir d'être accueilli ainsi ! Merci, les gars (Oh ! Pardon à Anne et Manni-Gédéon...)
J'aurai dû dire merci à tous (doit-on ajouter : et à toutes ? ou peut-on se contenter du terme générique "tous" ?)

[Jacques-André-Albert]

« Tous » suffit, il englobe la totalité des personnes à qui l'on s'adresse. La manie de préciser le féminin après la forme masculine est venue des politiques (rappelez-vous Georges Marchais « les Françaises et les Français») mais elle est superflue et lourde.

[Claude]

Et pourtant, De Gaulle commençait toujours ses allocutions par « Françaises, Français ».

[Klausinski]

Bienvenue Gérard !

[Jacques]

Et pourtant, De Gaulle commençait toujours ses allocutions par « Françaises, Français ».

Il ferait donc partie de ceux qui ont lancé la mode.

[Jacques-André-Albert]

« Françaises, Français » avait au moins le mérite de la sobriété et n'apparaissait qu'au début et à la fin de ses harangues. La formule « Les Françaises et les Français » revenant à longueur de discours a quelque chose de laborieux et contraint. Je me suis toujours amusé à l'entendre comme « les Français et les Français » prononcé avec la liaison. Chacun s'amuse comme il peut.

[Gerard 63]

Hé là ! Vous allez bien trop vite pour moi ! Mais après vos échanges, je comprends mieux la première prémisse du syllogisme "Tous les hommes sont mortels..."
Je croyais que les femmes étaient des anges qui ne mourraient jamais !

[TSOS]

En tout cas elles ont une vie double: sur Terre et dans nos cœurs...

Bienvenue à vous!

[Madame de Sévigné]

Bienvenue Gérard. Bienvenue à votre enthousiasme et votre sincérité.
Je ne doute pas que vous vous plairez parmi nous.
Je vous lirai avec attention, à bientôt donc