Français notre belle langue

Sur une radio generaliste , on nous parle de wording :

« On a tous adopté les termes de l’entreprise à base d’anglais »

Exemples :
-On est bien timé pour la sortie
-Ce sera asoonap (as soon as possible) : sans garantie d'orthographe
-Je reviens d’un be to be

Notez le « tous »

gerhec a écrit :-Ce sera asoonap (as soon as possible) : sans garantie d'orthographe

Souvent ASoonAP, mais encore plus souvent ASAP, simplement.
On trouve parfois la version française DQP.

-Je reviens d’un be to be

On parle d'un B2B, en principe. Mais je ne vois pas bien comment on revient d'un B2B.

C'est du jargon, bien sûr.

Desiderius a écrit : Mais je ne vois pas bien comment on revient d'un B2B.

Sans doute quand on revient d'un entretien avec un partenaire.

On pense que c'est d'un "think tank"
que cette personne revenait.

«Sur ce produit, on risque d'avoir des claim»

par écrit : «FYI» = For Your Information

etc.

Tiens, je crois que je vais adopter azessounappe. :D

Ce que je fais au travail, lors de l'insertion d'un anglicisme (pour moi j'entends toujours planning, meeting et box), c'est d'interrompre leur discours et insérer le bon mot!

Vos collègues doivent vous haïr ! :D

Pour ce qui me concerne, je laisse dire et dans ma réponse j'emploie la traduction française autant de fois que possible.

C'est courageux et louable.

Perkele a écrit :Pour ce qui me concerne, je laisse dire et dans ma réponse j'emploie la traduction française autant de fois que possible.

J'emploie la même technique, même si je me surprend moi-même à faillir vers les anglicismes. Qu'il est important de pouvoir nommer les choses dont on parle !

J'applique aussi le truc qui consiste à reprendre la phrase de l'interlocuteur en remplaçant l'anglicisme ou l'impropriété (mauvais usage d'un mot français) par le mot qui convient, mais j'ai l'impression que neuf fois sur dix les gens ne comprennent pas l'allusion.

J'ai quant à moi le sentiment de rassurer des personnes qui n'avaient pas osé employer le mot français de crainte de passer pour un plouc. :D

Perkele a écrit :J'ai quant à moi le sentiment de rassurer des personnes qui n'avaient pas osé employer le mot français de crainte de passer pour un plouc. :D

et aussi permis de comprendre à ceux qui, pour la même raison, n'avaient pas osé demander la traduction.

Entendu récemment à propos d'une émission de radio :

" C'est le show qui vous parle "

Peut-être aurais-je dû comprendre : c'est le "chauve" qui vous parle?

gerhec a écrit :Entendu récemment à propos d'une émission de radio :

" C'est le show qui vous parle "

Peut-être aurais-je dû comprendre : c'est le "chauve" qui vous parle?

À la radio, cette précision est nécessaire.