J'ai écrit : "Ils se sont installé un nid douillet"
On me corrige : "Ils se sont installés un nid douillet"
J'invoque la règle de l'accord des participes passés des verbes pronominaux en insistant sur le fait qu'ils ne se sont pas installés eux, mais un nid douillet.
On me répond qu'il "ne s'agit pas d'un accord du participe passé des verbes pronominaux mais d'un simple passé composé (je pouffe) et qu'avec l'auxiliaire être on ne tient pas compte du COD." J'avais oublié, et "on" me joint le lien sur la page du Conjugueur sur le verbe installer...
Dernière modification par Perkele le ven. 28 oct. 2011, 10:48, modifié 1 fois.
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
«On» a des arguments qui ne tiennent pas la route et «on» devrait consulter un livre de grammaire.
Il semble qu'«on» n'a pas compris le sens de la phrase.
Quelle autorité a-t-«on» pour corriger ce que vous écrivez ?
L'erreur ne devient pas vérité parce qu'elle se propage et se multiplie ; la vérité ne devient pas erreur parce que nul ne la voit.
Gandhi, La Jeune Inde
C'est une hérésie ! Quel est ce on qui se permet de proférer de telles âneries ?
– Ils se sont installés = ils ont installé eux-mêmes, le pronom réfléchi se est COD placé avant ;
– Ils se sont installé un nid douillet = ils ont installé à eux-mêmes un nid, COD placé après.
La règle du PP avec être n'a rien à y voir. C'est le PP du verbe installer : ils ont installé, transitif direct. Être est auxiliaire, pas verbe actif.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Ma foi, je suis touché d'un tel témoignage de gratitude. Mais en fin de compte, y a-t-il moyen de leur faire admettre leur erreur et de placer la formule correcte, ou faut-il laisser cette énormité ?
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).