Préjudiciel
- Claude
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Préjudiciel
J'ai cru qu'il s'agissait encore d'un néologisme ; eh bien non, préjudiciel signifie qui précède ou doit précéder le jugement, ce qui correspond bien au contexte dans lequel je l'ai découvert.
- Claude
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Le TLFi donne deux autres acceptions :
Par analogie : Question préjudicielle. Question préalable qui doit être soumise à discussion et être l'objet d'un accord.[...]
Par extension : Question préalable. On peut se demander si, à côté de l'infiniment petit qu'on a vu, il n'y avait pas un autre infiniment petit qu'on ne voyait pas et qui faisait contrepoids au premier. Il y a donc là une question préjudicielle, et à ce qu'il semble l'expérience seule peut la résoudre[...]
- Manni-Gédéon
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- Jacques-André-Albert
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Il en est de même pour moi. Mais je me pose quand même une question : pourquoi retenir ce mot qui ne sera pas compris par la plupart de nos interlocuteurs, qui peut prêter à confusion à cause de sa proximité avec préjudice, et qu'on peut remplacer par préalable ?
Quand bien nous pourrions estre sçavans du sçavoir d'autruy, au moins sages ne pouvons nous estre que de nostre propre sagesse.
(Montaigne - Essais, I, 24)
(Montaigne - Essais, I, 24)
- JR
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Les juristes sont d'incorrigibles abscons !Jacques-André-Albert a écrit : pourquoi retenir ce mot qui ne sera pas compris par la plupart de nos interlocuteurs, qui peut prêter à confusion à cause de sa proximité avec préjudice, et qu'on peut remplacer par préalable ?
Si on comprenait leur langage, leur autorité se déliterait comme neige au soleil (oui, je fais du Prudhomme !
![[rigole] :lol:](./images/smilies/icon_lol.gif)
Merci à Claude d'avoir attiré l'attention sur ce mot que j'avais déjà rencontré, mais en me méprenant sur son sens que je n'avais pas cru utile de vérifier.
L’ignorance est mère de tous les maux.
François Rabelais
François Rabelais
- Jacques
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Je suis étonné, le langage des comptables n'est pas vraiment ésotérique. Nous avons, évidemment, quelques termes « techniques » nécessaires, mais rien de bien compliqué, comparé à l'invraisemblable charabia des médecins ou, pire, des mathématiciens.Perkele a écrit :Pour ma part, ce sont les comptables que je ne comprends pas. :D
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
- Jacques
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- Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum
Ce serait plutôt cela. On ne peut pas être doué pour tout, et la comptabilité, comme le reste, ne se comprend que si on a été formé. Et franchement, comme source d'intérêt et d'épanouissement, il y a mieux.Perkele a écrit :C'est peut-être la comptabilité elle-même qui m'est hermétique.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
- Jacques
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- Inscription : sam. 11 juin 2005, 8:07
- Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum
Très schématiquement, l'actif c'est ce que possède une société : les terrains, les immeubles, le matériel, les avoirs en banque, les marchandises en magasin, les dettes de la clientèle... et le passif ce que l'on doit : le capital (la société le doit aux actionnaires ou au fondateur), les fournisseurs (dettes envers eux), les créanciers en général et tout ce dont on est redevable à des tiers.Perkele a écrit :Je suis imperméable, par exemple, aux concepts d'actif et de passif.
Ces mots sont aussi utilisés dans le domaine courant, avec la même idée. Quand on dit que quelqu'un a des états de services, des actions bénéfiques à son actif, ce sont des choses qui l'honorent ou qu'il a accomplies et qui sont louables ; un militaire peut avoir à son actif des actes d'héroïsme. Et quand on dit qu'Untel a un passif, ce sont des actes répréhensibles, et dont il devra peut-être rendre compte. Un malfaiteur ou un criminel a ce qu'on nomme « un lourd passif », cela veut dire qu'il a une dette à payer envers la société.
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On raconte que les expressions "actif" et "passif" viennent de Venise à l'époque où des voiliers étaient armés pour partir commercer dans de lointaines contrées (comme dans le Marchand de Venise de Shakespeare).
Au retour de l'expédition les bénéfices étaient partagés en 2 parts égales entre le passif (il n'avait pas risqué sa vie sur mer) commanditaire bailleur des fonds (passif en compta s'appelle aussi ressources) et l'actif, le commandant du navire qui avait œuvré au succès de l'opération.
Au retour de l'expédition les bénéfices étaient partagés en 2 parts égales entre le passif (il n'avait pas risqué sa vie sur mer) commanditaire bailleur des fonds (passif en compta s'appelle aussi ressources) et l'actif, le commandant du navire qui avait œuvré au succès de l'opération.
- Jacques
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L'anecdote est intéressante. Mais j'aimerais savoir d'où vous tenez que passif se dit aussi ressources. D'une part je n'ai jamais entendu ce terme, que ce soit dans mes études ou dans l'exercice de la profession de comptable. D'autre part, le passif ne représente pas des ressources, mais des dettes.
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