Je me sens visé. Hélas ! je dois m'avouer impuissant à répondre. J'ai quitté le milieu boursier en 1985, ce qui représente 27 ans de hors-circuit. À l'époque, la finance parlait encore français, et les « trackers », concept américain, n'existaient pas.
Ils sont définis comme des « fonds indiciels », ce qui ne nous avance à rien.
En fait, s'ils sont cotés en Bourse, ils ne sont pas engendrés par un mécanisme boursier. Ce sont probablement des fonds d'investissement ou des organismes bancaires qui les créent et les gèrent.
La Bourse telle que je l'ai connue est un organisme défunt, remplacé par une entité qui n'a pas grand-chose à voir avec elle. J'ajouterai que, si l'honnêteté était une vertu foncière toujours présente dans notre métier, le marché est aujourd'hui devenu la foire d'empoigne et le domaine des arnaqueurs en tout genre.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Jacques a écrit : le marché est aujourd'hui devenu la foire d'empoigne et le domaine des arnaqueurs en tout genre.
Et Perkele, rassurée, a écrit :Je me sens moins seule.
On se croit malin JAA !
Souvenez-vous que la vengeance de la modératrice est terrrrible !
Quand bien nous pourrions estre sçavans du sçavoir d'autruy, au moins sages ne pouvons nous estre que de nostre propre sagesse.
(Montaigne - Essais, I, 24)
Cela dit ma réflexion me porte à penser qu'il s'agit d'attestations d'un achat d'or à un moment donné qui, dès lors (je n'ai pas fait exprès), est indexé sur le cours de la monnaie de l'achat.
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
Non, ils sont classés dans la catégorie des OPCVM (organismes de placement collectif en valeurs mobilières).
Succinctement, les investisseurs confient à des professionnels la gestion de leurs capitaux dans des fonds collectifs. Le fonds constitue un portefeuille de valeurs mobilières diversifié, il peut selon les statuts y inclure de l'or ou des produits de trésorerie, voire, je crois, des devises. L'objectif est, en quelque sorte, d'avoir dans le portefeuille un éventail de produits qui répartit les risques ainsi que les possibilités de gain. C'est l'application du principe de la profession qu'on m'a enseigné aux cours du CAP de Bourse, « Il ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier ».
Je crois comprendre que ces trackers fonctionnent selon l'indice boursier.
Je répète que, faute d'informations réelles sur leur mécanisme, je reste sur une certaine réserve.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Pour faire simple, un tracker est un produit financier coté en bourse permettant de répliquer la performance d'un indice (comme le CAC 40) ou d'un panier sectoriel (automobile, énergie, or, etc.).
L'intérêt ? Investir en un seul produit dans un portefeuille diversifié (cela évite d'acheter des actions de toutes les valeurs du CAC 40, par exemple).
Marc81 a écrit :... un tracker est un produit financier coté en bourse permettant de répliquer la performance d'un indice (comme le CAC 40) ou d'un panier sectoriel (automobile, énergie, or, etc.).
Pour faire simple ?
N'existerait-il pas un ouvrage comme "Les sous pour les nuls", par exemple ?
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
Pour faire simple : un particulier n'a pas les capitaux suffisants pour se constituer un portefeuille diversifié en achetant plusieurs valeurs dans différents secteurs (automobile, pétroles, produits chimiques, industrie métallurgique, etc.). Se payer une action d'une trentaine de sociétés ne rimerait à rien, et ce serait peut-être trop pour ses moyens. Alors il se tourne vers ces sociétés d'investissement qui créent des fonds communs : l'organisme, avec les capitaux versés par ses clients, réunit des sommes importantes avec lesquelles il constitue un portefeuille varié. Les trackers constituent un portefeuille dont le critère est de représenter le reflet d'un indice boursier.
Tout client, au prorata de son apport, détient un ou plusieurs titres dont chacun représente une fraction de ce portefeuille global. Ces titres sont cotés en Bourse. C'est comme si une communauté achetait avec l'argent versé par les membres, un énorme camion rempli d'une grande variété de fruits et de légumes. Un particulier se payera trois ou quatre produits mais pas trente différents. Là il détient une fraction du contenu du camion, ou plusieurs.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
J'insiste : Bourse, désignant le marché financier, s'écrit avec un B majuscule. Idem pour la Bourse du travail et la Bourse du commerce. Ce ne sont pas des porte-monnaie.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Est-il vraiment indispensable de s'initier à la Bourse ? On peut s'en passer si on n'en a pas besoin, et on ne se porte pas plus mal pour autant. Très peu de gens, en dehors des professionnels ou des clients (et encore, pas tous), ont des connaissances dans ce domaine. Ce n'est pas ce qui peut alimenter une conversation, et on brillera davantage en étant instruit de géographie, d'astronomie ou de tout autre domaine de la connaissance.
La Bourse n'intéresse pas grand monde et il n'y a pas grand monde qui y comprenne quelque chose.
Alors, pas de complexes !
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
ma réflexion me porte à penser qu'il s'agit d'attestations d'un achat d'or à un moment donné qui, dès lors (je n'ai pas fait exprès), est indexé sur le cours de la monnaie de l'achat.