Gilberte
Gilberte
Chers amis,
Bonjour.
Le nom propre "Gilberte", est-ce que vous avez une idée quelconque à propos du sens de ce nom ?
Supposons que ce nom est donné à une petite fille, comment appelez-vous cette petite fille d'une façon aimable et plaisante ?
Pour clarifier ce que je viens de demander, je vais vous donner les exemples suivants :
Chez nous en arabe, dans ma famille par exemple :
Moi, je m'appelle Gihad, ma mère m'appelle : [joujou]
Ma sœur s'appelle Amal, pour sympathiser l'appellation de ma sœur, ma mère l'appelle : Amoulé.
Mon frère Ziad, elle l'appelle Zouz ou Zouzou.
Mon frère Imad, elle l'appelle Amoudé ou Imado.
Quel est le terme qui désigne cette façon d'appellation.
Merci
Bonjour.
Le nom propre "Gilberte", est-ce que vous avez une idée quelconque à propos du sens de ce nom ?
Supposons que ce nom est donné à une petite fille, comment appelez-vous cette petite fille d'une façon aimable et plaisante ?
Pour clarifier ce que je viens de demander, je vais vous donner les exemples suivants :
Chez nous en arabe, dans ma famille par exemple :
Moi, je m'appelle Gihad, ma mère m'appelle : [joujou]
Ma sœur s'appelle Amal, pour sympathiser l'appellation de ma sœur, ma mère l'appelle : Amoulé.
Mon frère Ziad, elle l'appelle Zouz ou Zouzou.
Mon frère Imad, elle l'appelle Amoudé ou Imado.
Quel est le terme qui désigne cette façon d'appellation.
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- Inscription : mar. 11 sept. 2012, 9:16
On appelle cela un diminutif, parce que souvent on diminue la longueur du prénom (Marie-Jo pour Marie-Josée) ; ou bien on ne garde que sa première syllabe que l'on prononce deux fois (Mimi pour Michel) ; ou même un modifie le prénom pour lui donner une allure enfantine qui n'est pas plus courte que le prénom normal... (même exemple). Le diminutif peut même, ce qui devient paradoxal, être plus long que le prénom (Loulou pour Louis).
Beaucoup de familles n'aiment pas et n'utilisent pas du tout les diminutifs, qui sont souvent en français jugés un peu enfantins.
(Gilberte ne se donne, je crois, plus du tout...
)
Beaucoup de familles n'aiment pas et n'utilisent pas du tout les diminutifs, qui sont souvent en français jugés un peu enfantins.
(Gilberte ne se donne, je crois, plus du tout...
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Dernière modification par jarnicoton le ven. 19 oct. 2012, 22:51, modifié 1 fois.
Re: Gilberte
Il est très difficile d'avoir une idée du sens d'un prénom et je ne m'explique pas le sens que l'Insee lui trouve.Gihad a écrit :Le nom propre "Gilberte", est-ce que vous avez une idée quelconque à propos du sens de ce nom ?[...]
Gilberte a été la seconde abbesse de l'abbaye de Jouarre (Seine-et-Marne), monastère fondé vers 630 rattaché à l'Ordre de Saint Benoît.
Elle repose dans la magnifique crypte mérovingienne du monastère.
Elle est fêtée le 7 juin.
À la mode en 1910 et 1930, selon une étude de l'Insee(1), le prénom Gilberte est peu attribué aujourd'hui.
Il est apparenté au prénom masculin Gilbert.
(1) Insee : Institut national de la statistique et des études économiques
- Jacques-André-Albert
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- Localisation : Niort
Diminutif qui doit se partager avec Ghislaine (prononcé Guilaine dans le Nord), Geneviève, Ginette ; de la même façon, quand on rencontre un Jojo on ne sait pas si c'est un Georges ou un Joseph.Jacques a écrit :Gilbert est un prénom d'origine germanique : gil-behrt. Behrt veut dite brillant, célèbre ; mais gil est d'origine obscure et on ne connaît pas le sens.
Le diminutif est probablement Gigi.
Quand bien nous pourrions estre sçavans du sçavoir d'autruy, au moins sages ne pouvons nous estre que de nostre propre sagesse.
(Montaigne - Essais, I, 24)
(Montaigne - Essais, I, 24)
Les Russes sont très forts pour les diminutifs à rallonge, et plus on ajoute de rallonges, plus c'est affectueux : Sacha, Sachka, Sachlinka, Sachoulitchka, sont des diminutifs possibles du prénom Alexandre.jarnicoton a écrit :Le diminutif peut même, ce qui devient paradoxal, être plus long que le prénom (Loulou pour Louis).
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- Perkele
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Sans compter les diminutifs de diminutif : Sacha => Choura, ChourikAnne a écrit :Les Russes sont très forts pour les diminutifs à rallonge, et plus on ajoute de rallonges, plus c'est affectueux : Sacha, Sachka, Sachlinka, Sachoulitchka, sont des diminutifs possibles du prénom Alexandre.jarnicoton a écrit :Le diminutif peut même, ce qui devient paradoxal, être plus long que le prénom (Loulou pour Louis).
Mon beau-père avait une cousine prénommée Gilberte qu'on surnommait Bèbette (ce n'est certes pas très flatteur). Les Gilbert, comme les Albert sont souvent des Bèbert.
Il est actuellement à la mode de donner des diminutifs comme prénoms officiels : Théo, Lilou, Fred, Tim, Lola, Lisa, Lou, Tom, Enzo...
Pour les diminutifs, les surnoms, les "diminutifs qui rallongent" et les mots doux, on parle de termes hypocoristiques.
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
- Jacques
- Messages : 14475
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 8:07
- Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum
Je pense qu'il n'y a pas de paradoxe dans un « diminutif » plus long que le nom d'origine : diminutif ne s'applique pas à la longueur du nom. C'est un concept, qui donne une tournure sympathique et souvent affectueuse. Il est donc d'ordre sentimental. Jojo ou Geogeo, c'est « petit Georges » ; Catherinette, c'est « petite Catherine ».
J'ai eu un patron qui s'appelait Massonaud ; les diminutifs y ont une bonne part, et l'exemple est typique. À l'origine nous trouvons le prénom Thomas qui a donné le diminutif Thomasson plus long que le prénom lui-même. Par aphérèse, Thomasson qui fut donné comme nom de famille devint Masson, patronyme bien connu. Le diminutif était d'ordre physique. Ce Masson a fourni l'hypocoristique Massonaud. L'hypocoristique (diminutif affectueux) a lui aussi une longueur supérieure à celle du nom (Masson) qui lui a donné naissance.
J'ai eu un patron qui s'appelait Massonaud ; les diminutifs y ont une bonne part, et l'exemple est typique. À l'origine nous trouvons le prénom Thomas qui a donné le diminutif Thomasson plus long que le prénom lui-même. Par aphérèse, Thomasson qui fut donné comme nom de famille devint Masson, patronyme bien connu. Le diminutif était d'ordre physique. Ce Masson a fourni l'hypocoristique Massonaud. L'hypocoristique (diminutif affectueux) a lui aussi une longueur supérieure à celle du nom (Masson) qui lui a donné naissance.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).