Déléguer
- Perkele
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- Localisation : Deuxième à droite après le feu
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J'avais appris que dans les verbes de cette forme le radical du verbe ne changeait pas d'orthographe, même pour les personnes ou le é se prononce è. Or je lis le contraire sur le conjugueur.
Qu'en pensez-vous ?
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Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
- Hippocampe
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Cette réforme de 1990 me rappelle une blague belge (avec mon pseudo je peux me permettre) : "Il est décidé de tester pour les voitures la conduite à gauche. Mais comme on n'est pas sûr que ça fonctionne, on met en place progressivement : dans un premier temps les voitures dont la plaque se termine par un numéro pair rouleront désormais à gauche, les autres continueront de rouler à droite".
La réforme de 1990 c'est pareil et c'est la même pétaudière !
La réforme de 1990 c'est pareil et c'est la même pétaudière !
- Jacques
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J'avais entendu raconter l'histoire à propos des Anglais et de conduite à droite progressive.
Pour les réformes ou régularisations, il y en a eu plusieurs à diverses époques, elles ont toujours fait un fiasco. Cette fois le Conseil supérieur de la langue française a voulu frapper un grand coup, et le résultat est quasiment le même que les autres fois.
Pour les réformes ou régularisations, il y en a eu plusieurs à diverses époques, elles ont toujours fait un fiasco. Cette fois le Conseil supérieur de la langue française a voulu frapper un grand coup, et le résultat est quasiment le même que les autres fois.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
- Manni-Gédéon
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Pour les 3 premières personnes du présent de l'indicatif et du subjonctif, et pour la 2e personne du singulier de l'impératif présent.Perkele a écrit :En fait, l'accent aigu ne devient accent grave que pour les 3 premières personnes du présent de l'indicatif.![]()
Je l'écrivais sans m'en apercevoir...
Et la réforme de 90 tolère un accent grave. C'est ça ! :D
Sur le site de l'Académie française, en choisissant l'onglet La langue française, puis Questions de langue, dans le paragraphe Rectifications de l'orthographe, point 3, je trouve :
Je suis surprise par la dernière ligne : j'ai toujours cru qu'il fallait prononcer aimé-je comme j'ai aimé et non comme aimais-je. Me trompé-je ?- on accentue sur le modèle de semer les futurs et les conditionnels des verbes du type céder : je cèderai ; j’allègerais;
- dans les inversions interrogatives, la première personne du singulier en e suivie du pronom sujet je porte un accent grave : aimè-je ; puissè-je ;
L'erreur ne devient pas vérité parce qu'elle se propage et se multiplie ; la vérité ne devient pas erreur parce que nul ne la voit.
Gandhi, La Jeune Inde
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- Klausinski
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- Localisation : Aude
Je prononce comme vous, et je dois avouer que ces rectifications orthographiques me mettent dans un grand embarras. Je ne sais plus bien ce qui est correct et ce qui ne l'est pas. D'ailleurs, comme la plupart des lecteurs sont habitués aux graphies traditionnelles, employer les graphies rectifiées, c'est s'exposer à se voir reprocher une foule de fautes d'orthographe.manni-gedeon a écrit :Je suis surprise par la dernière ligne : j'ai toujours cru qu'il fallait prononcer aimé-je comme j'ai aimé et non comme aimais-je. Me trompé-je ?
« J’écris autrement que je ne parle, je parle autrement que je ne pense, je pense autrement que je ne devrais penser, et ainsi jusqu’au plus profond de l’obscurité. »
(Kafka, cité par Mauriac)
(Kafka, cité par Mauriac)