PLUS ON EST DE FOUS, PLUS ON RIT.
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PLUS ON EST DE FOUS, PLUS ON RIT.
Le premier terme de ce proverbe considère un accroissement, celui du nombre de fous (personnes gaies), le deuxième exprime la conséquence de cet accroissement, à savoir : un autre accroissement (celui du rire).
Les phrases formées sur ce modèle sont très répandues, mais on les entend de plus en plus souvent avec la conjonction ET, en particulier lorsque deux éléments sont imaginés comme susceptibles d’en entraîner un troisième : Plus il pleure, plus il trépigne ET plus il m’énerve. Je ressens cela comme peu correct, mais je suis incapable d’expliquer pourquoi, d’autant plus que la même phrase, mais sans ET, ne me satisfait pas non plus totalement.
Les phrases formées sur ce modèle sont très répandues, mais on les entend de plus en plus souvent avec la conjonction ET, en particulier lorsque deux éléments sont imaginés comme susceptibles d’en entraîner un troisième : Plus il pleure, plus il trépigne ET plus il m’énerve. Je ressens cela comme peu correct, mais je suis incapable d’expliquer pourquoi, d’autant plus que la même phrase, mais sans ET, ne me satisfait pas non plus totalement.
- Jacques
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Il me semble qu'on pourrait également dire plus il pleure et plus il trépigne, plus il m'énerve. Quelle que soit la place de ET, il sert à marquer, selon moi, que les deux premiers éléments sont la cause du troisième.
Dans un cas ET marque l'addition des deux premiers, la virgule qui vient après le second sépare le groupe du troisième. Dans l'autre cas, ce n'est plus une virgule, mais le ET qui sert de séparateur.
Dans un cas ET marque l'addition des deux premiers, la virgule qui vient après le second sépare le groupe du troisième. Dans l'autre cas, ce n'est plus une virgule, mais le ET qui sert de séparateur.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
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- Klausinski
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On peut également citer:
– Racine
Et maintenant, Créon, que j'attends sa venue,
Ne crois pas que pour lui ma haine diminue :
Plus il approche, et plus il me semble odieux...
– Saint-Simon, le mémorialiste
Plus il étoit grand et plus il irritoit, et plus il donnoit d’inquiétude à ceux qui formoient l’attaque, et qui commandoient les travailleurs.
– Diderot
Plus un empire est étendu, plus il est difficile à gouverner, et plus il importe que la capitale soit au centre.
– Racine
Et maintenant, Créon, que j'attends sa venue,
Ne crois pas que pour lui ma haine diminue :
Plus il approche, et plus il me semble odieux...
– Saint-Simon, le mémorialiste
Plus il étoit grand et plus il irritoit, et plus il donnoit d’inquiétude à ceux qui formoient l’attaque, et qui commandoient les travailleurs.
– Diderot
Plus un empire est étendu, plus il est difficile à gouverner, et plus il importe que la capitale soit au centre.
« J’écris autrement que je ne parle, je parle autrement que je ne pense, je pense autrement que je ne devrais penser, et ainsi jusqu’au plus profond de l’obscurité. »
(Kafka, cité par Mauriac)
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- Hippocampe
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Oui.
On (pas moi) écrit actuellement en France (et ailleurs) de belles chansons. Elles ne sautent pas aux oreilles car le nombre total de chansons pondues chaque année est élevé.
C'est d'ailleurs pour ça qu'on entend souvent dire que les chansons ressemblent aux saucissons.
On (pas moi) écrit actuellement en France (et ailleurs) de beaux saucissons.
Ils ne sautent pas à la bouche car le nombre total de saucissons pondus chaque année est élevé.
(Je me suit offert il y a une troisaine de jours un saucisson à l'ail, un modèle spécial pour les pauvres. Un de ceux qui sont pondus en grand nombre. Il y avait dedans un morceau de plastique bleu et un autre truc que je n'ai su identifier.)
Les pauvres écoutent les saucissons pondus.
Les pauvres d'esprit écoutent les chansons pondues.
On (pas moi) écrit actuellement en France (et ailleurs) de belles chansons. Elles ne sautent pas aux oreilles car le nombre total de chansons pondues chaque année est élevé.
C'est d'ailleurs pour ça qu'on entend souvent dire que les chansons ressemblent aux saucissons.
On (pas moi) écrit actuellement en France (et ailleurs) de beaux saucissons.
Ils ne sautent pas à la bouche car le nombre total de saucissons pondus chaque année est élevé.
(Je me suit offert il y a une troisaine de jours un saucisson à l'ail, un modèle spécial pour les pauvres. Un de ceux qui sont pondus en grand nombre. Il y avait dedans un morceau de plastique bleu et un autre truc que je n'ai su identifier.)
Les pauvres écoutent les saucissons pondus.
Les pauvres d'esprit écoutent les chansons pondues.
Car le feu s'est éteint, les oiseaux se sont tus et Ceinwen est partie.
- Jacques
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Je suis bien aise de l'apprendre, chère demoiselle. Je posais la question en toute innocence, n'ayant pas la possibilité d'écouter la radio.AliceAlasmartise. a écrit :Oh ! Si cela dépend de ce que vous entendez par « jolies », elles ne sont probablement pas encore en voie de disparition, mon cher monsieur
Me voilà rassuré.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
- Jacques
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- Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum
C'est effrayant ce que vous racontez là, dans le principe et dans la pratique. Le respect pour l'être humain serait donc proportionnel à sa condition et à ses moyens. C'est triste !Hippocampe a écrit :(Je me suit offert il y a une troisaine de jours un saucisson à l'ail, un modèle spécial pour les pauvres. Un de ceux qui sont pondus en grand nombre. Il y avait dedans un morceau de plastique bleu et un autre truc que je n'ai su identifier.)
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).