Comme je ne suis pas très au courant de l'histoire qui précède cet évènement, j'ai mis un moment à comprendre que monsieur N. S. n'a pas abusé de sa propre faiblesse, mais de celle d'autrui.L’ancien président de la République a été mis en examen jeudi à Bordeaux pour abus de faiblesse
Le parallèle avec l'« abus de pouvoir » m'a induite en erreur.
En y réfléchissant, je ne trouve rien à reprocher grammaticalement à cette formulation, mais je reste gênée par la cohabitation, sous la même forme, d'intitulés de délit comme « abus de pouvoir » ou « abus de biens sociaux », où l'abus est un usage excessif de quelque chose qu'on a en sa possession ou à sa disposition, et d'autres comme « abus de faiblesse », « abus de confiance », où l'objet de l'abus est extérieur à l'acteur.
Suis-je la seule que cette imprécision frappe ?