Bulletin météorologique : "Cet après-midi, douze degrés à Paris ; le double à Ajaccio : vingt-quatre." On entend souvent cela ; je ne sais si le sujet a déjà été traité ici.
J’ai à nouveau à l’esprit la réaction d’une ancienne collègue, enseignante de mathématiques cette fois, que cette formulation ne gênait pas. Il me semble pourtant qu’il suffit d’exprimer ces températures en degrés Fahrenheit pour constater que la valeur supérieure n’est plus le double de l’autre.
Quoi qu'il en soit, mon exemple n'étant que ce qu'il est, je souhaite aux Parisiens d'avoir une température d'au-moins vingt-quatre degrés cet après-midi !
Le double exprime une valeur mathématiquement double dans une unité de mesure spécifique, et ne peut pas établir une comparaison entre deux unités différentes. Je ne suis pas choqué.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Je vois tout de même un problème sérieux dans cette manière de dire, en pensant en particulier qu’on peut avoir zéro degré et surtout des valeurs négatives.