Bonjour,
Le Grévisse préconise le singulier après "nous" quand ce nous désigne une personne. Dans ce cas, peut-on utiliser le singulier quand "nous" a le sens de "chacun de nous" ?
Exemples : "Certains jours, nous pouvons ressentir que notre cœur est vide". "Avons-nous déjà été effleuré par un papillon multicolore, lors d’une randonnée dans la nature, ou été subjugué par le croassement d’une grenouille cachée derrière un nénuphar ?" "Nous ne pouvons nous sentir bien ni aimer et être aimé pleinement que si nous..." "nous apprenons à mieux nous connaître nous-même".
Merci
Nous suivi du singulier (sous-entendu "chacun de nous&q
-
- Messages : 1
- Inscription : lun. 16 sept. 2013, 11:54
- Jacques-André-Albert
- Messages : 4645
- Inscription : dim. 01 févr. 2009, 8:57
- Localisation : Niort
-
- Messages : 7437
- Inscription : dim. 17 févr. 2013, 14:22
Bizarre. Le français moderne renonce de plus en plus au pronom personnel "nous" dans sons sens traditionnel au profit du pronom originellement indéfini "on". Or ici c'est presque l'inverse ! Je suis bien conscient que "nous" peut s'employer avec cette sorte de sens singulier, mais j'y vois premièrement une réminiscence ou une trace de l'ancien pluriel de majesté et j'éprouve deuxièmement une gêne à lire qu'il peut avoir le sens de "chacun de nous", locution qui, employée comme sujet, amène une troisième personne du singulier et non une première du pluriel.
N'avons-nous pas ici l'occasion de remettre "on" sur les rails de la normalité ? Je propose :
Certains jours, on peut ressentir que son cœur est vide.
A-t-on déjà été effleuré par un papillon multicolore... ?
On ne peut se sentir bien... que si l'on...
On apprend à mieux se connaître soi-même.
Je préfère donc un pluriel clair après "nous".
N'avons-nous pas ici l'occasion de remettre "on" sur les rails de la normalité ? Je propose :
Certains jours, on peut ressentir que son cœur est vide.
A-t-on déjà été effleuré par un papillon multicolore... ?
On ne peut se sentir bien... que si l'on...
On apprend à mieux se connaître soi-même.
Je préfère donc un pluriel clair après "nous".