En tant que nom, il s'accord au pluriel. Pour l'adjectif, vous avez le choix : il fut longtemps invariable et de nos jours il se met au féminin, parfois aussi au pluriel : des sujets tabou ou tabous ; des affaires tabou, ou tabous ou taboues, selon Girodet. Larousse tranche en faveur d'un accord systématique au féminin et au pluriel dans tous les cas. Ce que nous pouvons déduire de l'ensemble, c'est que l'invariabilité paraît bien avoir été quasiment abandonnée.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Il vient à l'origine de Polynésie (introduit en Europe par l'anglais). Si on est allé le chercher si loin c'est qu'il n'y avait rien qui exprime la même idée.
Je ne vois pas quelque chose qui rende le même concept, sauf une phrase à arranger, ce qui n'est pas pratique pour remplacer un mot de deux syllabes.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
André (Georges, Raymond) a écrit :Tiens ? "Interdit" comme nom et comme adjectif ne conviendrait-il pas au moins approximativement pour rendre compte du "tabou" polynésien ?
Vous pensez que l'auteur voulait dire "la fin du regroupement familial ne doit pas être interdite" ? J'avais compris "Il n'est pas exclut d'envisager la fin du regroupement familial".
"La fin du regroupement familial ne doit pas être taboue" me paraît vouloir dire que l'on ne doit pas s'interdire de réfléchir à la fin (du principe) du regroupement familial, qu'il est donc possible d'y penser, c'est-à-dire qu'il n'est pas exclu de l'envisager. Si je ne suis pas trop perturbé par les négations, j'ai l'impression, Perkele, que votre phrase transcrivant ce que vous avez compris et celle où vous expliquez ce que je peux penser signifient à peu près la même chose !