Des aptitudes et de la détermination, j'en avais pourtant démontré.
Participe passé
- Perkele
- Messages : 12915
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 18:26
- Localisation : Deuxième à droite après le feu
Participe passé
Je soumets cet accord à votre (dés)approbation :
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
En fait, l'accord traditionnel est bien au neutre singulier.
https://books.google.fr/books?id=Cva6Fl ... &lpg=PA329
Mais l'arrêté Haby de 1976 a toléré l'un ou l'autre accord (féminin pluriel dans ce cas) dans les épreuves scolaires.
http://www.weblettres.net/guidetice/com ... e_1976.pdf
Votre contradicteur est peut-être troublé par cette liberté.
https://books.google.fr/books?id=Cva6Fl ... &lpg=PA329
Mais l'arrêté Haby de 1976 a toléré l'un ou l'autre accord (féminin pluriel dans ce cas) dans les épreuves scolaires.
http://www.weblettres.net/guidetice/com ... e_1976.pdf
Votre contradicteur est peut-être troublé par cette liberté.
- Perkele
- Messages : 12915
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 18:26
- Localisation : Deuxième à droite après le feu
Ou simplement un raisonnement de base...Leclerc92 a écrit :En fait, l'accord traditionnel est bien au neutre singulier.
https://books.google.fr/books?id=Cva6Fl ... &lpg=PA329
Mais l'arrêté Haby de 1976 a toléré l'un ou l'autre accord (féminin pluriel dans ce cas) dans les épreuves scolaires.
http://www.weblettres.net/guidetice/com ... e_1976.pdf
Votre contradicteur est peut-être troublé par cette liberté.
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
-
- Messages : 7437
- Inscription : dim. 17 févr. 2013, 14:22
Un sujet traité plusieurs fois sur FNBL, par exemple ici.
Dans le catalogue d'un libraire que je viens de recevoir (il y a de moins en moins de catalogues imprimés, mais celui-ci l'est encore), on annonce une rare édition collective, publiée du vivant de l'auteur, du Théâtre de Pierre Corneille, revue et corrigé par l'auteur.
Bigre, ça commence mal. Quelques lignes plus loin, à propos de cette édition, on nous écrit en caractères gras qu'elle est surtout remarquable par l'orthographe que Corneille y a modifié pour faciliter la prononciation de notre langue.
Décidément, ça tombe mal quand on parle d'orthographe !
J'ai lieu de penser que tout cela ne vient pas de la plume du libraire, un très vieil homme que j'ai vu dans sa boutique et qui me paraissait bien cultivé, mais d'un assistant que les yeux fatigués du vieil homme n'ont pas pu contrôler soigneusement.
Du reste, plus loin, un autographe de Verlaine est accompagné de la note suivante : ils se voyaient puisque, la veille, une scène à éclater entre eux et il écrit cette lettre.
Pas de faute d'orthographe mais un simple sourire de ma part pour cet exemplaire du Théâtre Gaillard (1776-1865) présenté dans la rubrique curiosa, et dont la jolie édition est, nous dit-on, sur papier vergé, le bien nommé !
Bigre, ça commence mal. Quelques lignes plus loin, à propos de cette édition, on nous écrit en caractères gras qu'elle est surtout remarquable par l'orthographe que Corneille y a modifié pour faciliter la prononciation de notre langue.
Décidément, ça tombe mal quand on parle d'orthographe !
J'ai lieu de penser que tout cela ne vient pas de la plume du libraire, un très vieil homme que j'ai vu dans sa boutique et qui me paraissait bien cultivé, mais d'un assistant que les yeux fatigués du vieil homme n'ont pas pu contrôler soigneusement.
Du reste, plus loin, un autographe de Verlaine est accompagné de la note suivante : ils se voyaient puisque, la veille, une scène à éclater entre eux et il écrit cette lettre.
Pas de faute d'orthographe mais un simple sourire de ma part pour cet exemplaire du Théâtre Gaillard (1776-1865) présenté dans la rubrique curiosa, et dont la jolie édition est, nous dit-on, sur papier vergé, le bien nommé !
-
- Messages : 7437
- Inscription : dim. 17 févr. 2013, 14:22
![[sourire] :-)](./images/smilies/icon_smile.gif)
« Ils se voyaient puisque, la veille, une scène à éclater entre eux et il écrit cette lettre. »*
On peut supposer qu'il s'agit de VERLAINE et de RIMBAUD.
Je verrais facilement cette phrase dans une rédaction moyenne d'élève de collège : la concordance des temps n'y est pas respectée et l'on n'y traite pas la dernière proposition comme la subordonnée qu'elle doit être. Son auteur voulait sans doute dire :
On est sûr qu'ils se voyaient, puisqu'on sait qu'une scène avait éclaté la veille entre eux et qu'il écrivait cette lettre.
* À nouveau, je ne dispose plus des outils habituels, pour raison de révision de mon ordinateur fixe.
Re:
Deux ans plus tard, le même livre est à nouveau présenté dans le catalogue, avec les mêmes fautes. La seconde est une faute d'inattention, probablement.Leclerc92 a écrit : ↑mar. 10 oct. 2017, 13:25 Dans le catalogue d'un libraire que je viens de recevoir (il y a de moins en moins de catalogues imprimés, mais celui-ci l'est encore), on annonce une rare édition collective, publiée du vivant de l'auteur, du Théâtre de Pierre Corneille, revue et corrigé par l'auteur.
Bigre, ça commence mal. Quelques lignes plus loin, à propos de cette édition, on nous écrit en caractères gras qu'elle est surtout remarquable par l'orthographe que Corneille y a modifié pour faciliter la prononciation de notre langue.
Décidément, ça tombe mal quand on parle d'orthographe !
La première s'explique finalement. Le titre du livre, comme on peut le voir ici,

est, selon l'orthographe de l'époque "Le Theatre de P. CORNEILLE, reveu & corrigé par l'Autheur."
C'est finalement ce "reveu" qui a été maladroitement lu "revue".
On peut lire la préface entière de ce livre ; elle contient de très innovantes remarques de Corneille sur l'orthographe de son temps. En voici le début :
https://books.google.fr/books?id=UkyewN ... &q&f=falseVous trouuerez quelque chose d'étrange aux innouations en l'Ortographe que j'ay hazardées icy, & ie veux bien vous en rendre raison. L'vsage de nostre Langue est à present si épandu par toute l'Europe, principalement vers le Nord, qu'on y voit peu d'Estats où elle ne soit connuë ; c'est ce qui m'a fait croire qu'il ne seroit pas mal à propos d'en faciliter la prononciation aux Estrangers, qui s'y trouuent souuent embarrassez par les diuers sons qu'elle donne quelquefois aux mesmes lettres. Les Hollandois m'ont frayé le chemin, & donné ouuerture à y mettre distinction par de differents Caracteres, que jusqu'icy nos Imprimeurs ont employé indifferemment. Ils ont separé les i & les u consones d'auec les i & les u voyelles, en se seruant toufiours de l'j & de l'v, pour les premieres, & laissant l'i & l'u pour les autres, qui jusqu'à ces derniers temps auoient esté confondus. Ainsi la prononciation de ces deux lettres ne peut estre douteuse, dans les impressions où l'on garde le mesme ordre, comme en celle-cy. Leur exemple m'a enhardy à passer plus auant. I'ay veu quatre prononciations differentes dans nos s, & trois dans nos e, & j'ay cherché les moyens d'en oster toutes ambiguitez, ou par des caracteres differens, ou par des régles generales, auec quelques exceptions. Ie ne sçay si j'y auray reüssi, mais si cette ébauche ne déplaist pas, elle pourra donner iour à faire vn trauail plus acheué sur cette matiere, & peut-estre que ce ne sera pas rendre vn petit seruice à nostre Langue & au Public.
Sur la pratique de Corneille en matière de correction de ses ouvrages, un lien intéressant :
https://books.openedition.org/purh/10263?lang=fr