Autrement dit, les médias ne devraient pas suivre les "provinces". La seule alternative, c'est de suivre Paris. Je ne suis pas sûr que la prononciation de 105 km2 de territoire seraient plus à même de définir la norme alors même que personne dans les dits médias ne vient de ce territoire (je vous promets de chercher la liste des sommités médiatiques nées à Paris pour demain). Entendre des Arletti ou des Renaud (Séchan) n'est pas vraiment la solution idéale pour corriger nos étoiles des médias...gerhec a écrit :Je ne critique pas la façon de s'exprimer dans nos provinces, mais le suivisme qui fait que de radios en télévisions....
Je comprends cependant votre message de façon un peu différente. Il me semble que vous pensez à une prononciation normée au dessus de toute prononciation régionale, Paris compris. Si c'est le cas, je dirais qu'il est naturel de normer une langue, et que l'on ne peut pas tout y mettre. Les variantes écrites et orales acceptées du norvégien rendent ses locuteurs complètement fous, donc mettre de l'ordre est aussi mon souhait dans l'absolu.
Ainsi se pose la grande question : jusqu'à quel niveau de détail peut-on normer les muscles bucaux de nos concitoyens. Il est bien difficile de produire des sons qui ne nous sont pas naturels, on peut faire un effort, apprendre, essayer, et souvent y arriver. Mais vraiment tout ?
Si la réponse est oui, votre demande sur la dièrèse s'accompagne de ma revendication sur les nasales : ces mêmes médias ne prononce plus <un> comme /œ̃/.
Si la réponse est non, pas tout, ce qui est mon avis, alors il faut une certaine tolérence pour les variantes, à condition que ce soit le moins souvent possible. Mais il faut accepter que cela soit possible. Il me semble que la diérèse et ses rélisations variées fait partie de ces "possibles". Pour ma voyelle nasale, je ne suis pas sûr, cela me dérange toujours, mais je pourrais faire un effort...