André (G., R.) a écrit :Si nos deux positions sur ce forum étaient inversées, je réagirais sans doute comme vous. Sur ce point, vous me mettez mal à l'aise. C'est au moins autant par réalisme que par conviction profonde que j'accepte l'évolution, qui me paraît toutefois inévitable. Si Dominique DUPONT souhaite voir son nom suivi d'« auteure » ou d'« écrivaine », je ne me sens pas en droit de contester à cette femme au prénom ambigu un tel souhait.Monsieur Pogo a écrit :Par ailleurs, ce qui m'amuse à vous voir défendre ce barbarisme, c'est qu'il vient de chez-nous…
Si vous croyez que cette évolution (sic) lexicale lève les ambiguïtés… La Fédération des femmes du Québec a récemment élu un homme à la présidence. Cet homme se présente comme étant une femme dotée d'organes génitaux mâles.
Il a déclaré, lors de son élection, qu'un homme aujourd'hui pouvait donc être «enceint», si ce dernier avait des organes génitaux féminins. Là, il n'est pas question d'hermaphrodisme ou de transsexualité. Il s'agit tout bonnement de perception, de «ressenti» comme ils disent dans leur jargon.
Ne croyez pas que j'émets un jugement de valeur, moi je m'en contrefiche que Roger porte la jupe et que Paul enfante… C'est la masculinisation de l'adjectif enceinte qui m'amuse, laquelle ne tardera pas à rejoindre l'écrivaine (sic) que vous avez adoptée.
Dès le début des années quatre-vingts, au Québec les appellations ont été rebaptisées en les doublant d'un titre féminisé dont certaines prêtent à rire en raison de leur redondance : L'Association des professeurs et des professeures de l'UQÀM...
... Laquelle pond des communiqués à l'avenant :
L'Association des professeurs et des professeures convie ses cotisantEs à une journée festive à la cabane à sucre où des musiciennes et des musiciens animeront la soirée. Venez accompagnéEs de vos conjointEs (...)
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