Formes et tournures de phrases
Formes et tournures de phrases
Bonsoir à ous,
j'ai une petite question
"Ce genre de choses, c'est fini pour moi"
"Les sacs, ça m'a lancé
Quelle est la tournure utilisée dans ces phrases?
j'ai une petite question
"Ce genre de choses, c'est fini pour moi"
"Les sacs, ça m'a lancé
Quelle est la tournure utilisée dans ces phrases?
La tournure utilisée n'est pas française. Il y a deux sujets juxtaposés : c' renvoie à Ce genre de choses et ça renvoie à Les sacs.
C'est exactement comme dire : Paul, il est sympathique. C'est, malheureusement, de plus en plus courrant, et ça ne se dit pas.
C'est exactement comme dire : Paul, il est sympathique. C'est, malheureusement, de plus en plus courrant, et ça ne se dit pas.
Qu'il est sombre, le rire amer des grandes eaux !
Leconte de Lisle
Leconte de Lisle
Faux, pas faut...
Et je mettrais à la forme emphatique
Je ne sais pas si, dans ce cas, on peut parler de forme emphatique. Une forme emphatique n'est pas une erreur de français. Alors que là, vous avez un pronom qui renvoie au mot juste avant. C'est, à la rigueur, acceptable à l'oral, encore que, mais à l'écrit...
Et je mettrais à la forme emphatique
Je ne sais pas si, dans ce cas, on peut parler de forme emphatique. Une forme emphatique n'est pas une erreur de français. Alors que là, vous avez un pronom qui renvoie au mot juste avant. C'est, à la rigueur, acceptable à l'oral, encore que, mais à l'écrit...
Qu'il est sombre, le rire amer des grandes eaux !
Leconte de Lisle
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- Jacques
- Messages : 14475
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 8:07
- Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum
L'exemple donné par Diomède, Paul il est sympathique est une tautologie. Les avis sont partagés. La tautologie revêt des formes variées, dont certaines figurent dans des œuvres classique (Cyrano de Bergerac dans la tirade du nez : je me les sers moi-même et je ne permets pas qu'un autre me les serve). Des grammairiens l'acceptent comme un effet de style visant à renforcer l'expression de la pensée, d'autres la condamnent comme étant une forme du pléonasme. Littré la qualifiait de « vice d'élocution ». Si la phrase de Diomède peut être tolérée comme une tournure familière, il est certain que dans la langue soutenue on devra éviter ce type de construction.
Pour votre question, même dilemme ; ce genre de chose c'est fini est une tautologie familière, dans la langue soutenue on devra préférer est fini.
Je ne saisis pas l'autre avec les sacs, elle semble mal construite.
Pour votre question, même dilemme ; ce genre de chose c'est fini est une tautologie familière, dans la langue soutenue on devra préférer est fini.
Je ne saisis pas l'autre avec les sacs, elle semble mal construite.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
- Jacques
- Messages : 14475
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 8:07
- Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum
C'est une bonne justification. Cette forme emphatique est obtenue, justement, par la tautologie, ce que j'ai appelé « un effet de style visant à renforcer l'expression de la pensée ». C'est ce qui distingue la tautologie du pléonasme pur et simple. Dans l'absolu, je pense qu'on ne peut pas condamner le procédé, qui passe évidemment mieux dans la langue orale que dans la langue littéraire.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Il s’agit de ce que l'on nomme techniquement dislocation à gauche en linguistique. Cette tournure n’est pas à condamner à l'oral, dans un contexte familier (ou en littérature, lorsqu’on veut rendre le langage parlé).
- Jacques
- Messages : 14475
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 8:07
- Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum
Le nez de Cléopatre, s'il eût été plus court, toute la face de la terre aurait été changée (Pascal).claude a écrit :Pouvez-vous me donner un exemple ?Marco a écrit :l’anacoluthe est une phrase qui change soudainement de cap syntaxique
Pourtant les flics un peu la veille, ils l'avaient traité encore pire. (L.F. Céline).
La naissance n'est rien où la vertu n'est pas (pour là où : où ne peut pas se rapporter à naissance).
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).