jarnicoton a écrit : ↑sam. 25 mai 2024, 20:32
abgech a écrit : ↑sam. 25 mai 2024, 18:28
Je m'interdisais par là de faire des études médicales, le latin étant, à l'époque, une condition d'accès.
Jusqu'à quand en fut-il ainsi ?
...
Je ne sais pas vraiment, ce n'était pas une préoccupation pour moi, alors je n'ai pas de souvenir. Je suppose en fin des années 1960, il y a eu des changements assez important dans le système scolaire genevois, en particulier l'introduction de la mixité.
Je pense que le latin servait de filtre d'accès aux études médicales, maintenant, ce sont les math qui remplissent cette fonction. Est-ce mieux ?
Le mathématicien que je suis en doute assez fortement. Les math pour un clinicien se limitent à la règle de proportionnalité : "la dose efficace est de
x mg par kg de poids corporel, mon patient pèse
y kg, je lui prescris
x *
y mg".
Ce qui est important pour un clinicien, c'est l'aptitude à poser un diagnostic et cela, ni le latin ni les math ne peuvent le déterminer. Un bon filtre serait peut-être de faire des études de soins infirmiers avant les études médicales.
Pour quitter ce très long "hors sujet", je rajoute que non seulement j'ai étudié dans le collège fondé par Calvin. Mais que le corps principal du bâtiment date du seizième siècle et que Calvin l'a parcouru. Deux ailes l'ont complété au dix-neuvième siècle. Pour un touriste visitant Genève, cela me semble une chose à voir.
Au vingtième siècle plusieurs autres collèges ont vu le jour, ils portent les noms de personnalités qui ont marqué Genève : Collège de Candolle (botaniste genevois), Collège André-Chavanne (homme politique des années 1960 qui a fortement imprégné le système scolaire genevois), Collège Claparède (psychologue genevois spécialiste de l'enfance), Collège Émilie Gourd (journaliste et féministe genevoise), Collège J.J. Rousseau, Collège Horace de Saussure (physicien et géologue genevois)¹, Collège Sismondi (historien et économiste genevois), Collège Madame de Staël (philosophe et romancière genevoise, fille de Necker), Collège Voltaire.
NOTE
1) Il a fait transporter au sommet du Mont-Blanc tout un appareillage scientifique. Arrivé au sommet, il va déterminer la hauteur du Mont-Blanc en 1787 il trouve 4.775 m. Belle performance scientifique pour l'époque : par rapport à la hauteur déterminée par nos moyens actuels, une erreur de -32 m.