J'ai demandé à GPT de transformer un texte clair en pipotron pour répondre à un courriel indésirable ayant un lien suspect.
Voilà le résultat :
"Ah, quelle inexprimable déconvenue ! Dans le tumulte numérique de cette ère sidérale, l'absence de votre courriel, ô vénérable Madame rr5943786, crée un vide abyssal dans le grand théâtre épistolaire. J’ose croire que son contenu devait se révéler d’une intensité cognitive prodigieuse, et je me languis d’en imaginer les éclats subliminaux."
“Si tu diffères de moi, mon frère, loin de me léser, tu m’enrichis.”
Antoine de Saint-Exupéry
La nuit, je n'apercevais qu'un petit morceau du ciel et quelques étoiles. Lorsque la lune brillait et qu'elle s'abaissait à l'occident, j'en étais averti par ses rayons, qui venaient à mon lit au travers des carreaux losangés de la fenêtre. Des chouettes, voletant d'une tour à l'autre, passant et repassant entre la lune et moi, dessinaient sur mes rideaux l'ombre mobile de leurs ailes. Relégué dans l'endroit le plus désert, à l'ouverture des galeries, je ne perdais pas un murmure des ténèbres. Quelquefois, le vent semblait courir à pas légers ; quelquefois il laissait échapper des plaintes ; tout à coup, ma porte était ébranlée avec violence, les souterrains poussaient des mugissements, puis ces bruits expiraient pour recommencer encore.
F-R. de Chateaubriand, Mémoires d'outre-tombe
J'ai demandé à mon IA de transformer ce texte avec une note burlesque, absurde et exagérée. Voilà le résultat.
"La nuit, relégué dans un coin de château si désert qu’on aurait pu y ouvrir une agence pour fantômes, je fixais un petit morceau du ciel en espérant qu’il me raconterait une histoire moins effrayante. La lune, cette diva de l’univers, choisissait pile le bon moment pour m’aveugler avec ses rayons à travers mes fenêtres aux carreaux losangés : un vrai spectacle son et lumière, sans entrées payantes !
Les chouettes, elles, semblaient en pleine compétition aérienne. 'Qui arrivera à dessiner les ombres les plus inquiétantes sur les rideaux du pauvre François ?' me disais-je en les voyant passer et repasser entre la lune et moi, probablement en hurlant des instructions fantomatiques. Et ce vent… ah, ce vent ! Tantôt il trottait comme un marathonien discret, tantôt il se lamentait comme un acteur de tragédie trop dramatique. Puis, sans prévenir, il se transformait en démolisseur de portes et en baryton des souterrains, mugissant comme s’il répétait pour un opéra… infernal.
Mais tout cela n’était rien comparé à mon imagination qui, elle, avait décidé que je n’étais pas simplement dans une chambre, mais bien au cœur d’une farce cosmique. L’univers tout entier semblait conspirer pour faire de mes nuits une série de sketches absurdes où les éléments jouaient leurs rôles avec un zèle terrifiant."
Qu'en pensez-vous ?
"Les exceptions à la règle sont la féerie de l'existence." (Marcel Proust)
"Connaître sert beaucoup pour inventer." (Mme de Staël)