La présence non souhaitable du « y » dans le vers ci-dessous, puisqu‘il provoque une répétition inutile voire fautive du « sombre univers ».
« Que de croire aux esprits et de vivre d’espoir,
En ce sombre univers que d’y voir une fête, »
Je vois deux possibilités de correction :
- La première consiste simplement à remplacer le « y » par « e », et ainsi dire :
« En ce sombre univers que de voir une fête, »
Personnellement, je trouve cela moins élégant.
- La deuxième implique notamment un changement de ponctuation pour permettre de conserver le « y » tout en corrigeant la syntaxe :
« Que de croire aux esprits, que de vivre d’espoir
En ce sombre univers, que d’y voir une fête, »
Ainsi, le « y » se rapporte à l’ensemble « que de vivre d’espoir en ce sombre univers », et prend alors tout son sens.
Notez le changement de rythme considérable et la très légère déviation de sens avec cette nouvelle découpe.
Ajout d’une pause au milieu du premier vers ; suppression de la pause située en fin de ce même vers ; ajout d’une nouvelle pause au milieu de deuxième vers.
Cependant, le rythme en devient beaucoup plus saccadé ; on diminue aussi l’intérêt du chiasme sonore expliqué par Klausinski.
Enfin, ce quatrain ne méritant pas que l’on s’entête d’avantage, je m’apprête à le fixer définitivement ; et pour cela, amis lecteurs, je fais à nouveau appel à vos sensations !
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