élision de lui

[Invité]

Il me semble commun qu'on élide certains pronoms personnels: me, te, se, le, moi, toi (donne-m'en, rends-t'en compte).

Tout à coup, je m'interroge sur 'lui'. Je pense (sans vérifier) que lui ne s'élide pas. Dans un premier temps, je conclus que la formulation académique est rigoureusement: donne-lui-en, parle-lui-en, excluant les formes incorrectes suivantes: donne-l'en, parle-l'en.

Mais en creusant davantage, je cherche à mettre en doute, à tester la primauté ou la robustesse de cette règle. Et me vient à l'esprit l'expression: "si le coeur m'en dit", "si le coeur lui en dit". Et pourquoi pas "et si le coeur l'en dit"? En toute rigueur, je reste sur la position que cette dernière formulation élidée est incorrecte. Cependant, je lui trouve un certain charme...

Partagez-vous mon goût?

Auriez-vous d''autres exemples où il ne serait pas catégoriquement condamnable d'élider "lui"?

J'ai essayé de trouver des réponses en ligne à la question purement grammatical (qui fait totale abstraction de l'appréciation personnelle) de l'élision de 'lui'. J'ai échoué. Me recommanderiez-vous certains sites, précieux et fiables, pour cette question ou toute autre question de langue française?

[Jacques]

La réponse à vos interrogations est fort simple, on élide les mots qui se terminent par un E ou par un A, qu'ils soient longs ou courts ; lui ne peut donc pas s'élider : presqu'île (presque île), aujourd'hui (de hui, altération de hodie, « ce jour »), je l'ai entendue (la ai), il m'entend (me entend), il n'y a pas d'arbres (de arbres), jusqu'à (jusque à), dans une orthographe plus ancienne entr'acte (entre), m'amie pour ma amie, etc.
Comme vous constatez il n'y a pas que les pronoms. C'est l'euphonie qui commande cette élision.
Pour les questions de langue française, vous pouvez toujours demander ici.

[Claude]

...on élide les mots qui se terminent par un E ou par un A, qu'ils soient longs ou courts...

N'y a-t-il pas une exception avec le I dans le cas de s'il pour si il ?

[Jacques]

GAGNÉ ! Hanse signale que c'est le seul cas où on élide avec un I final.
Bravo Claude ! Si cela vous convient, vous passez d'archiviste en chef à archiviste superchef.

[Claude]

Je suis le plus heureux du forum ; la promotion, moi j'aime ça !

[Jacques]

Mais après, ce sera difficile.

[Bernard_M]

Pourquoi pas l'échelon Archiviste Hors Catégorie de 2ème classe, puis Archiviste Hors Catégorie de 1ère classe ?
Après je ne vois pas d'appellation règlementaire. Mais vous pourriez prolonger par l'attribution exceptionnelle d'une toute nouvelle distinction Maréchal-archiviste à créer pour l'occasion.

[Jacques]

Suggestions à retenir.

[Invité]

Pourquoi pas l'échelon Archiviste Hors Catégorie de 2ème classe, puis Archiviste Hors Catégorie de 1ère classe ?

Vous me faites penser à La guerre des boutons

[Claude]

...Mais vous pourriez prolonger par l'attribution exceptionnelle d'une....prime

Tant pis ! Je me contenterai du bâton de maréchal.

[Jacques]

Pourquoi pas l'échelon Archiviste Hors Catégorie de 2ème classe, puis Archiviste Hors Catégorie de 1ère classe ?

Vous me faites penser à La guerre des boutons

« Si j'aurais su ben j'aurais pas v'nu ! »

[Bernard_M]

...

Soit ! Je m'en voudrais de vous rendre malheureux, aussi serais-je partisan d'une prime incessible mais alors, pour ne pas m'attirer les foudres d'un hypothétique trésorier, de façon tout à fait exceptionnelle et à titre posthume !

[Claude]

Je suis d'accord mais cela pourra attendre, je ne suis pas pressé.

Mais tout cela ne nous dit pas si Orphéan a été satisfait des réponses voire des digressions récréatives