subjonctif présent, futur...

[Bernard_M]

Je pense que vous faites erreur, Jacques !
Sacré Charlemagne, c'était France Gall...
Sheila, c'était l'école est finie !

[Jacques]

Mais oui, bien sûr. Et Sheila c'était aussi Les rois mages.

[Bernard_M]

Bon ! Je vous donne une chance de repêchage :
France Gall, Sheila ont chanté l'école. Mais longtemps, bien longtemps avant elles, sur une musique de Juel, Georgius avait fait un tabac sur l'école. Avec quel titre, s'il vous plaît ?
Là, je suis sûr que vous allez savoir !

[Jacques]

J'ai oublié le titre mais me rappelle des bribes :
Monsieur l'inspecteur je sais tout ça par cœur.
C'est en Normandie que coule la Moselle
Capitale Béziers et chef-lieu Toulon
On y fait l'caviar et la mortadelle
Et c'est là qu'mourut Philibert Besson
.......................
Je suis le dernier je passe pour un cuistre,
Mai j'm'en fous je suis près du radiateur,
Et puis comme plus tard j'veux dev'nir ministre
Moins je s'rai calé plus j'aurai d'valeur.

[Perkele]

Mais il vaut mieux ne pas avoir inventé l'école que ne pas avoir inventé l'eau chaude.

Ne serions nous pas en train de digresser, là ?

[Bernard_M]

J'ai oublié le titre[...]

Bravo quand même ; vous êtes repêché Papy... !
J'ai, moi aussi, conservé en mémoire le dernier couplet, celui du cancrelat, bizarrement orthographié cancrelas, à moins qu'il ne s'agisse de l'oubli volontaire et subtil d'un espace !

[Jacques]

Ne serions nous pas en train de digresser, là ?

Exact ! C'est la faute de Carolus Magnus. Donc fermons la parenthèse.

[Bernard_M]

[...]Ne serions nous pas en train de digresser, là ?

Pour sûr !
Mais ce n'est pas là un cas exceptionnel et ne s'agit-il pas, ce faisant, de transmettre aux plus jeunes la connaissance de notre patrimoine culturel national ?
Alors, je la ferme, moi aussi, la parenthèse.

[Jacques]

La transmisssion du patrimoine culturel semble compromise. Notre culture, les générations actuelles s'en moquent, et elles ont la leur. Essayez de transmettre une culture linguistique traditionnelle, à l'heure du SMS et du tout américain.

[Jacques-André-Albert]

Certains jeunes sont sensibles à la culture qu'on nous a transmise. Alors ne baissons pas les bras et continuons à faire vivre cet héritage. Des tendances montrent que la référence à la langue n'est pas perdue : ainsi, on commence à penser que les littéraires ont un rôle à jouer dans l'entreprise, et que la qualité du langage écrit et oral peut être un critère de choix lors d'un recrutement.

[Perkele]

Une amie dont le mari m'avait recommandé à un éditeur local, puisque mon historiette se passait dans les environs dans les années soixante, a cru me consoler après refus en me disant : "Tu comprends, ton écriture est trop académique."

Comme si c'était un défaut de s'exprimer correctement.
Comme si je n'étais capable que d'un seul style.

J'ai traduit que le style châtié de mes bourgeois des années soixante, qui s'opposait au dialogues relâchés des gens modestes ou des émigrés ne convenait pas aux lecteurs potentiels actuels dont le vocabulaire se limite à 400 mots (et encore avec un sens qui ne nous est peut être pas commun.

En somme, la lecture, c'est comme les rillettes.

[Jacques]

En somme, la lecture, c'est comme les rillettes.

J'ai entendu parler de confiture, mais la suite doit être la même : La culture c'est comme la confiture, moins on en a plus on l'étale.
Est-ce bien cela ?

[Madame de Sévigné]

La culture c'est comme la confiture, moins on en a plus on l'étale.

Ce sont les jaloux qui disent ça, ceux qui n'ont pas de confiture du tout !

[Perkele]

En somme, la lecture, c'est comme les rillettes.

J'ai entendu parler de confiture, mais la suite doit être la même : La culture c'est comme la confiture, moins on en a plus on l'étale.
Est-ce bien cela ?

Je pensais plutôt à "Nous n'avons pas les mêmes valeurs" qui est le slogan d'un célèbre charcutier spécialisé en rillettes.

[Jacques]

Je n'étais pas au courant, mais c'est plus plausible.