Oui, si vous répondez à mon message c'est ce que je voulais dire. Pha donnera son arbitrage.Dame Vérone a écrit :Chasse (à courre) et châsse (reliquaire).
Avec ou sans accent
- Madame de Sévigné
- Messages : 687
- Inscription : ven. 09 oct. 2009, 22:50
- Localisation : Nantes
- Dame Vérone
- Messages : 566
- Inscription : mer. 24 mars 2010, 17:03
- Localisation : au bord de la Seille
En fait, je ne m'étais pas posé la question avec autant de précision, et ayant moi-même proposé des mots qui ne sont pas homophones, je vous propose de ne pas nous limiter à ceux-là et d'accepter tous mots dont l'orthographe ne diffère que par les accents et dont les sens sont différents.Jacques a écrit :L'auteur du sujet confirmera ou infirmera, mais à l'origine, je pense qu'il voulait recenser des mots qui sont homophones mais diffèrent à l'écrit par un accent mis sur l'un des deux : la et là, mur et mûr (cité ci-dessus), sur et sûr, cru et crû, ou et où, haler et hâler (également donnés plus haut), l'accent étant mis pour éviter la confusion entre l'un et l'autre ; ce sont d'ailleurs des mots qui sont très souvent écrits avec une faute. La différence existe à l'écrit mais pas à l'oreille.
Quand on cite tasse et tassé, oublie et oublié, marche et marché, il n'y a plus d'homophonie, et selon moi ils ne correspondent plus à l'intention d'origine.
- Klausinski
- Messages : 1295
- Inscription : mar. 12 déc. 2006, 23:54
- Localisation : Aude
Surtout si celui qui boit de la boite dans la boîte boite, n’est-ce pas ?Olivier a écrit :Il faut donc, dans ce cas, différencier les deux orthographes "boite" et "boîte" puisque les sens sont différents.
EDITION : Fichtre ! Mais c’est presque du Mauriac ! Et si Google livres ne nous trompe pas, Mauriac écrit « boite » (désignant la piquette) avec un accent circonflexe sur le i. C’est à s’y perdre !
« J’écris autrement que je ne parle, je parle autrement que je ne pense, je pense autrement que je ne devrais penser, et ainsi jusqu’au plus profond de l’obscurité. »
(Kafka, cité par Mauriac)
(Kafka, cité par Mauriac)
- Jacques
- Messages : 14475
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 8:07
- Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum
Je dois vous dire que je n'ai rien changé à mes habitudes, et que je continue à mettre l'accent là où il s'est toujours mis. Donc j'écris comme Mauriac.
Pour répondre à Olivier, on ne peut pas commettre de confusion entre le substantif boîte/boite, et le verbe boiter. Donc la licence orthographique s'applique.
Finalement, je me demande si ces aménagements ne nous conduisent pas à nous casser la tête un peu plus. L'Académie n'est pas logique, dans son dictionnaire elle écrit boîte et ouvre-boite.
Dans ledit dictionnaire, elle n'indique pas toujours la nouvelle orthographe, cependant je vois qu'à tous les mots avec û ou î elle met en bleu une sorte d'étoile soulignée. C'est peut-être l'indication de la double orthographe.
Pour répondre à Olivier, on ne peut pas commettre de confusion entre le substantif boîte/boite, et le verbe boiter. Donc la licence orthographique s'applique.
Finalement, je me demande si ces aménagements ne nous conduisent pas à nous casser la tête un peu plus. L'Académie n'est pas logique, dans son dictionnaire elle écrit boîte et ouvre-boite.
Dans ledit dictionnaire, elle n'indique pas toujours la nouvelle orthographe, cependant je vois qu'à tous les mots avec û ou î elle met en bleu une sorte d'étoile soulignée. C'est peut-être l'indication de la double orthographe.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Olivier ne parlait pas du verbe "boiter", mais de "la boite" :Jacques a écrit :Pour répondre à Olivier, on ne peut pas commettre de confusion entre le substantif boîte/boite, et le verbe boiter. Donc la licence orthographique s'applique.
dont le sens diffère de "la boîte". C'est pourquoi la suppression de l'accent circonflexe, que préconise la réforme, ne devrait pas s'appliquer ici.TLFi a écrit :BOITE, BOËTE, subst. fém.
A. Vx. État du vin à point pour la consommation. Du vin en boite.
Rem. Attesté dans la plupart des dict. gén. du XIXe et du XXe siècle.
B. Boisson courante, piquette. Quelques litres de boëte dans le fond d'un baril (GENEVOIX, Raboliot, 1925, p. 227).
Prononc. ET ORTH. : [bwat]. S'écrit aussi boëte (cf. TOULET, Mon amie Nane, 1905, p. 222 et GENEVOIX, loc. cit.).
Étymol. ET HIST. 1. 1450 être en boite « être pris de boisson » (Arch. JJ 185, pièce 42 dans GDF.), sens conservé dans plusieurs dial. (Anjou, A. J. Verrier; Tourangeau, J. Rougé; Ille et Vilaine, A. Orain); 2. 1584 (en parlant du vin) être en sa boite « être en état d'être bu » (G. BOUCHET, 1re Serée [I, 51] dans HUG.); 3. 1690 (FUR. : Boite est aussi du petit vin qu'on fait à la campagne pour des valets, en mettant des seaux d'eau sur le marc avant qu'il soit entierement pressuré).
Du lat. bibita, part. passé de bibere (boire*).
- Jacques
- Messages : 14475
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 8:07
- Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum
Anne a écrit :Olivier ne parlait pas du verbe "boiter", mais de "la boite" :Jacques a écrit :Pour répondre à Olivier, on ne peut pas commettre de confusion entre le substantif boîte/boite, et le verbe boiter. Donc la licence orthographique s'applique.Je ne connaissais pas ce mot. Dans la liste des nouvelles graphies, sur le site de l'Académie, on lit ceci : boite ou boîte, ce qui signifie que la boite de chocolats a perdu son accent. Il ne peut pas y avoir de confusion entre celle-ci et l'autre.TLFi a écrit :BOITE, BOËTE, subst. fém.
A. Vx. État du vin à point pour la consommation. Du vin en boite.
Rem. Attesté dans la plupart des dict. gén. du XIXe et du XXe siècle.
B. Boisson courante, piquette. Quelques litres de boëte dans le fond d'un baril (GENEVOIX, Raboliot, 1925, p. 227).
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).