Pronom relatif

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jofra
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Pronom relatif

Message par jofra »

Bonjour,

Pourriez-vous me dire si dans cette phrase le pronom relatif est bien utilisé?

Nous pouvons constater cette préoccupation de tranquillité qu’ont les citoyens dans le dossier de l’hôtel, ces derniers ont subi les inconvénients de la trop grande promiscuité des commerces.

Merci d'avance!
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Jacques
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Message par Jacques »

Je trouve la phrase un peu alambiquée, ce qui oblige à réfléchir pour savoir où on est. Mais tel qu'il est placé, après une virgule, laisse croire qu'il se rapporte à dossier. Et il y a des faiblesses dans la syntaxe, ainsi qu'un mot, promiscuité, qui semble être mis pour proximité.
Je propose ceci :
Nous pouvons constater, dans le dossier de l'hôtel où ils ont subi les inconvénients de la trop grande proximité des commerces, le désir de tranquillité qu’ont les citoyens.
Sans garantie absolue, à cause de l'incertitude sur le sens.
Dernière modification par Jacques le sam. 04 déc. 2010, 20:33, modifié 2 fois.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
jofra
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Message par jofra »

Merci beaucoup Jacques!
jofra
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Message par jofra »

Concernant la différence entre promiscuité et proximité, voici ce que j'ai trouvé :

1. Lorsque médecin et pharmacien sont à dix ou cent mètres l'un de l'autre, le patient en voit sa démarche simplifiée. Voilà l'utile et légitime proximité. Lorsque le pharmacien procure un avantage commercial à un médecin pour l'attirer à ses côtés, voilà la douteuse promiscuité.

Qu'un médecin ou un pharmacien héberge son confrère dans son édifice est normal, à condition que le tout se fasse au prix du marché. Point. Mais dès qu'une incitation commerciale de quelque nature intervient entre les deux, que ce soit un loyer à taux privilégié, une prime de bienvenue ou autre bonbon, cela devient de la promiscuité.

Dans le Petit Robert :

2. Situation d'une personne soumise à des voisinages nombreux et désagréables; ces voisinages (une, des promiscuités). Les promiscuités de l'hôpital, du métro

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Le point 1 semble assez différent du point 2.

Qu'en pensez-vous?

Merci beaucoup!
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Perkele
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Message par Perkele »

Le point 1 est une leçon de morale et pas une définition.

La proximité est bien le fait d'être à faible distance.

La promiscuité est un voisinage gênant, voire l'entassement de personnes qui n'ont aucun point commun.
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
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Jacques
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Message par Jacques »

La première définition n'est ni dans le Littré, ni dans le dictionnaire de l'Académie. Il est apparu dans la 6e édition : PROMISCUITÉ. s. f. Mélange confus et désordonné. Il ne se dit guère qu'en parlant Des personnes. La promiscuité des sexes causait de grands désordres dans cet établissement.
La seconde est l'acception actuelle : c'est un voisinage très proche, qui prive d'intimité et oblige à supporter les désagréments de la présence des autres, d'une vie en communauté non souhaitée et pénible.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
jofra
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Message par jofra »

Merci beaucoup pour ces précisions!
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