Bonjour,
Pourriez-vous me dire si dans cette phrase le pronom relatif est bien utilisé?
Nous pouvons constater cette préoccupation de tranquillité qu’ont les citoyens dans le dossier de l’hôtel, où ces derniers ont subi les inconvénients de la trop grande promiscuité des commerces.
Merci d'avance!
Pronom relatif
- Jacques
- Messages : 14475
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 8:07
- Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum
Je trouve la phrase un peu alambiquée, ce qui oblige à réfléchir pour savoir où on est. Mais où tel qu'il est placé, après une virgule, laisse croire qu'il se rapporte à dossier. Et il y a des faiblesses dans la syntaxe, ainsi qu'un mot, promiscuité, qui semble être mis pour proximité.
Je propose ceci :
Nous pouvons constater, dans le dossier de l'hôtel où ils ont subi les inconvénients de la trop grande proximité des commerces, le désir de tranquillité qu’ont les citoyens.
Sans garantie absolue, à cause de l'incertitude sur le sens.
Je propose ceci :
Nous pouvons constater, dans le dossier de l'hôtel où ils ont subi les inconvénients de la trop grande proximité des commerces, le désir de tranquillité qu’ont les citoyens.
Sans garantie absolue, à cause de l'incertitude sur le sens.
Dernière modification par Jacques le sam. 04 déc. 2010, 20:33, modifié 2 fois.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Concernant la différence entre promiscuité et proximité, voici ce que j'ai trouvé :
1. Lorsque médecin et pharmacien sont à dix ou cent mètres l'un de l'autre, le patient en voit sa démarche simplifiée. Voilà l'utile et légitime proximité. Lorsque le pharmacien procure un avantage commercial à un médecin pour l'attirer à ses côtés, voilà la douteuse promiscuité.
Qu'un médecin ou un pharmacien héberge son confrère dans son édifice est normal, à condition que le tout se fasse au prix du marché. Point. Mais dès qu'une incitation commerciale de quelque nature intervient entre les deux, que ce soit un loyer à taux privilégié, une prime de bienvenue ou autre bonbon, cela devient de la promiscuité.
Dans le Petit Robert :
2. Situation d'une personne soumise à des voisinages nombreux et désagréables; ces voisinages (une, des promiscuités). Les promiscuités de l'hôpital, du métro
---------------
Le point 1 semble assez différent du point 2.
Qu'en pensez-vous?
Merci beaucoup!
1. Lorsque médecin et pharmacien sont à dix ou cent mètres l'un de l'autre, le patient en voit sa démarche simplifiée. Voilà l'utile et légitime proximité. Lorsque le pharmacien procure un avantage commercial à un médecin pour l'attirer à ses côtés, voilà la douteuse promiscuité.
Qu'un médecin ou un pharmacien héberge son confrère dans son édifice est normal, à condition que le tout se fasse au prix du marché. Point. Mais dès qu'une incitation commerciale de quelque nature intervient entre les deux, que ce soit un loyer à taux privilégié, une prime de bienvenue ou autre bonbon, cela devient de la promiscuité.
Dans le Petit Robert :
2. Situation d'une personne soumise à des voisinages nombreux et désagréables; ces voisinages (une, des promiscuités). Les promiscuités de l'hôpital, du métro
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Le point 1 semble assez différent du point 2.
Qu'en pensez-vous?
Merci beaucoup!
- Jacques
- Messages : 14475
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 8:07
- Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum
La première définition n'est ni dans le Littré, ni dans le dictionnaire de l'Académie. Il est apparu dans la 6e édition : PROMISCUITÉ. s. f. Mélange confus et désordonné. Il ne se dit guère qu'en parlant Des personnes. La promiscuité des sexes causait de grands désordres dans cet établissement.
La seconde est l'acception actuelle : c'est un voisinage très proche, qui prive d'intimité et oblige à supporter les désagréments de la présence des autres, d'une vie en communauté non souhaitée et pénible.
La seconde est l'acception actuelle : c'est un voisinage très proche, qui prive d'intimité et oblige à supporter les désagréments de la présence des autres, d'une vie en communauté non souhaitée et pénible.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).