À lire la définition qu'en donne le CNRTL il semble bien que ce soit le même mot, qui aurait alors subi une déformation au cours du temps.Jacques-André-Albert a écrit :J'ai déjà rencontré la forme gravois, également plurielle, que le TLFI donne comme plus ancienne.Dame Vérone a écrit :J'ai pensé à débris mais le singulier est possible, et puis je viens de trouver : gravats.
Essentiellement singulier, obligatoirement pluriel !
- Jacques-André-Albert
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Oui, et c'est ce que j'écrivais en d'autres termes.Bernard_M a écrit :À lire la définition qu'en donne le CNRTL il semble bien que ce soit le même mot, qui aurait alors subi une déformation au cours du temps.Jacques-André-Albert a écrit :J'ai déjà rencontré la forme gravois, également plurielle, que le TLFI donne comme plus ancienne.Dame Vérone a écrit :J'ai pensé à débris mais le singulier est possible, et puis je viens de trouver : gravats.
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C'est le terme encore employé par les artisans maçons. Sur les devis ils écrivent toujours Enlèvement des gravois.Jacques-André-Albert a écrit :J'ai déjà rencontré la forme gravois, également plurielle, que le TLFI donne comme plus ancienne.Dame Vérone a écrit :J'ai pensé à débris mais le singulier est possible, et puis je viens de trouver : gravats.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
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- Jacques-André-Albert
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Untel est, j'en suis sûr, absent des dictionnaires, mais « un tel » s'y trouve, et supporte très bien le pluriel :Dame Vérone a écrit :Untel est , je pense, essentiellement singulier.
Il semblerait logique que «un» le soit aussi, pourtant on peut trouver l'expression : les uns et les autres.
Quant au pluriel « uns », on parle bien d'unités ou d'individus, pourquoi n'évoquerait-on pas les uns avec les autres, les uns sur les autres, ce que les uns feront, les autres le déferont ?On choisit une date qui était prodigieusement incommode pour les uns tels et les uns tels, et pour le matin du mariage j'étais si malade que je pouvais à peine me traîner à l'église.
Barrès, Cahiers, t. 3, 1904, p. 154.
Aucun et rien subissent bien le même sort.
Dernière modification par Jacques-André-Albert le dim. 30 janv. 2011, 9:35, modifié 1 fois.
Allons, allons, pas tout à fait ! Il apparaît 30 fois dans le TLFi mais, de manière surprenante, il n'est ni en vedette ni même écrit explicitement aux articles UN ou TEL. Il n'est cependant pas tout à fait ignoré de l'article TEL qui dit :Jacques-André-Albert a écrit :Untel est, j'en suis sûr, absent des dictionnaires, [...]
Les rédacteurs ont donc préféré honorer notre sexe par un exemple. Voilà pourquoi, Messieurs, Untel ne s'y trouve pas.− Monsieur un tel, madame une telle. Monsieur un tel est très aimable (Chamfort, Max. et pens., 1794, p. 46).
− [En un seul mot et avec une majuscule] Mademoiselle Unetelle qui se dévoue jour et nuit pour nos chers blessés (Romains, Hommes bonne vol., 1938, p. 127).
Le PLI connaît bien sûr untel.
Il semble bien que l'usage de l'écrire en un mot au lieu de deux soit devenu plus fréquent aujourd'hui qu'hier.
Pour ceux que le débat sur un tel intéresserait, je propose de continuer la discussion ici, pour ne pas alourdir un sujet déjà très dense.
- Klausinski
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Encourt-on des représailles en proposant un mot noté comme pluriel mais qui peut, même rarement, s’employer au singulier ? Si je me pose cette question, c’est que j’en suis encore à l’abécé de la linguistique.
« J’écris autrement que je ne parle, je parle autrement que je ne pense, je pense autrement que je ne devrais penser, et ainsi jusqu’au plus profond de l’obscurité. »
(Kafka, cité par Mauriac)
(Kafka, cité par Mauriac)
Point de représailles sur le forum. Mais l'existence du singulier représaille, de même sens que le pluriel, ne permet malheureusement pas l'entrée de ce dernier dans la liste, en application de la convention fixée dans la règle de ce jeu.Klausinski a écrit :Encourt-on des représailles en proposant un mot noté comme pluriel mais qui peut, même rarement, s’employer au singulier ?
Accepté, bien qu'absent de la 9° édition du dictionnaire de l'Académie(1). Il figure cependant dans le portail lexical du CNRTL, avec l'orthographe que vous avez adoptée, suivi de ses variantes ABC et A B C et même d'abécédé. À quand l'abécédéheueffegé ?Si je me pose cette question, c’est que j’en suis encore à l’abécé de la linguistique.
(1)À multimédia, l'Académie parle de cédérom. N'eut-il pas été logique qu'elle acceptât abécé et comme elle le fit pour cédérom ?