Une question plus générale, que je me pose et que je vous pose, est la suivante : jusqu’à quel point est-il sensé de considérer comme mauvais des emplois qui ont eu cours et toujours ont cours ? C’est une question fondamentale, je crois.
Je dois préciser, parce que les paroles écrites ne peuvent jamais s’interpréter exactement comme celles qui sont prononcées avec une certaine intonation, etc., que je ne voudrais surtout pas passer pour celui qui se dirait « progressiste » et que je m’interroge seulement.
Et je conclus sur ces deux mots, Jacques, problème et site. Si je ne m’abuse, vous en condamnez l’usage en lieu, respectivement, de « difficulté, etc. » et de « lieu » ou autre (je ne me souviens pas exactement). En fait, c’est la seule chose, si je puis dire, qui me dérange un peu : l’extension sémantique, qui est le propre de toutes les langues, est normale.
Alors, oui, nous devons défendre une tradition, nous devons nous battre pour faire respecter des règles de base, mais aussi, nous devons, je crois, accepter certains usages connus de tous, ne serait-ce que dans un registre familier – car il faut aussi tenir compte du contexte –, et éduquer, si on peut, au goût de la variété consciente.
J’aimerais m’excuser encore une fois, tout cela n’est qu’interrogation.
![[sourire] :)](./images/smilies/icon_smile.gif)