Lorsque j'étais très jeune et très ignorante (bien avant de commencer à jouer du clavecin), je trouvais qu'un compositeur devait être gonflé pour intituler une pièce de musique
La Superbe.
Mais, comme je l'ai appris plus tard, la pièce de François Couperin intitulée
La Superbe ou la Forqueray* est le portrait musical du violiste Antoine Forqueray, dont vous pouvez imaginer le caractère.
Venant d'un journaliste, une telle méprise est nettement moins excusable.
*Environ les 5 premières minutes de l'extrait.
L'erreur ne devient pas vérité parce qu'elle se propage et se multiplie ; la vérité ne devient pas erreur parce que nul ne la voit.
Gandhi, La Jeune Inde