Samedi prochain.

[Cassevide]

Ouaouh! Vous regardez beaucoup la télévision...

Il semblerait que le fait d'utiliser des expressions longues (assurément, absolument) donne psychologiquement à ces personnes l'impression d'être plus intelligentes....

En rajouter également de crainte de ne pas capter suffisamment l'attention des auditeurs, dans la pollution sonore qui pourrait les entourer chez eux et pour être sûrs qu'ils prennent bonne note ?

Heureusement que l'Académie commence à veiller sur eux ...

Moi je vous dis qu'il y a de l'espoir.

Les Tunisiens comptent sur nous pour défendre notre langue. L'un des commentaires sur le site du Figaro émanait d'une personne de Tunisie avant-hier.

Salutations

[Jacques]

Ouaouh! Vous regardez beaucoup la télévision...

Non, je ne suis pas un gros client. Ce que je dis sur ces abus provient uniquement des informations de la soirée.
Pourquoi dites-vous que l'Académie veille sur eux ? Son seul rôle est d'étblir le dictionnaire. Elle n'a pas de prérogatives de surveillance ni de rappel à l'ordre, et les médias se moquent éperdument des conseils de l'Académie.

[Perkele]

Bonjour,
J'aimerais bien passer mes journées avec des parchemins dans un troisième sous-sol, c'est le cas de Perkele?

J'ai sollicité, du temps de ma jeunesse folle (cela fait si longtemps que je ne me souviens plus auprès de qui) mon admission à un cursus menant au métier d'archiviste documentaliste (j'adore compulser la paperasse) mais on m'a refoulée prétendant que j'étais surdiplômée et qu'il fallait laisser la place à ceux qui avaient le niveau congru.

[TSOS]

Quand on ajoute "prochain" à "le 16 octobre", c'est à mon avis pour souligner que cette date est relativement proche et imminente.

De même, l'utilisation de dernier souligne que le jour est assez récent.

Aujourd'hui (ce jour-ci, samedi 15 octobre), je pense que vous entendrez moins facilement "le 1er janvier dernier" et "le 20 décembre prochain" (quoique...) que ces adjectifs rapportés à des dates des mois adjacents.

[Ninon RJ]

Ce qu'il ressort de tout cela, c'est qu'il est préférable de faire préciser Merci.

[Anne]

Ce qu'il ressort de tout cela, c'est qu'il est préférable de faire préciser Merci.

Pardonnez-moi de fendre les cheveux en quatre dans le sens de la longueur, parce qu'après tout, nous sommes là pour ça, mais je crois qu'il faut dire "ce qui ressort", et non "ce qu'il ressort". Le groupe [il est préférable de faire préciser] serait le sujet de ressort si on pouvait tourner la phrase dans sa forme la plus simple. (Ce qui ressort de tout cela, c'est [le sujet] → [Le sujet] ressort de tout cela).
Pourtant, pendant que j'écris ça, je me mets à douter, car on dirait bien "Il ressort de tout cela qu'il est préférable de faire préciser".

Qu'en pense-t-on ?

[Jacques]

Je crois que les deux sont bons. Pardonnez-moi de... fendre les cheveux en quatre, mais fendre dans le sens la longueur est redondant, n'est-il pas vrai ? Peut-être même pléonastique, non ?
Allez, je parie que vous l'avez fait exprès.

[Manni-Gédéon]

La remarque d'Anne me rappelle une ancienne discussion.

[Hippocampe]

Je crois qu'on a raison en parlant comme Anne
ou
je crois que l'on a raison en parlant comme Anne?

[Anne]

Je crois que les deux sont bons. Pardonnez-moi de... fendre les cheveux en quatre, mais fendre dans le sens la longueur est redondant, n'est-il pas vrai ? Peut-être même pléonastique, non ?
Allez, je parie que vous l'avez fait exprès.

Oui, bien sûr. C'est vrai que j'aurais dû ajouter une bouille jaune.

[Anne]

Je crois qu'on a raison en parlant comme Anne
ou
je crois que l'on a raison en parlant comme Anne?

J'écrivais systématiquement que l'on, jusqu'à ce qu'on/que l'on me fasse remarquer la lourdeur de cette systématicité (encore un substantif qui n'existe pas, grrr !), ici-même, dans une discussion qui a maintenant disparu.

[Jacques]

Qu'on ou que l'on, les deux sont corrects. C'est une question d'élégance ou d'euphonie. Ce qui est fortement déconseillé, c'est de placer l'on devant un mot commmençant par L : si l'on le veut — et quand l'on l'a vu — mais l'on le sait bien, etc. Après quand il est incongru, ou très affecté, maniéré. Il ne paraît pas indiqué non plus au début d'une phrase : L'on vient de m'annoncer, par exemple, sonne assez mal.
Il n'y a pas de règle, et c'est à chacun de déterminer son choix. Il n'y a pas de fautes de grammaire ou de syntaxe, mais des fautes de goût.
Cette pratique de mettre parfois l'article défini vient du fait que on est une déformation du mot homme ; l'on, c'est l'homme.

[Hippocampe]

La systématicité peut entraîner un accident de criticité pouvant affaiblir la compétitivité de la langue.
Quand les mots sont si beaux, l'on peut les utiliser sans se gêner.

Cela dit, je suis pour la création en toute liberté de nouveaux mots si l'on les crée à partir d'autres déjà existants en suivant les règles de construction habituelles du français. J'écrirais donc effectivement systématicité sans me gêner mais ce pourrait être l'objet d'un autre fil.
C'est une bonne manière, à mon sens, de faire vivre notre langue sans néologiser à partir de l'anglais ou du verlan.

H

[Jacques]

Je ne comprends pas quel lien peut s'établir entre le présent sujet de discussion et l'idée que vous développez.
Vous pouvez, effectivement, ouvrir un débat en créant un autre sujet si vous estimez que cela peut être intéressant.

[Anne]

La systématicité peut entraîner un accident de criticité pouvant affaiblir la compétitivité de la langue.
Quand les mots sont si beaux, l'on peut les utiliser sans se gêner.

Cela dit, je suis pour la création en toute liberté de nouveaux mots si l'on les crée à partir d'autres déjà existants en suivant les règles de construction habituelles du français. J'écrirais donc effectivement systématicité sans me gêner mais ce pourrait être l'objet d'un autre fil.
C'est une bonne manière, à mon sens, de faire vivre notre langue sans néologiser à partir de l'anglais ou du verlan.

H

Merci d'avoir entériné mon initiative .