J'y avais aussi pensé.
Mais je continue mes recherches, et constate que Hachette rejoint le Petit Larousse, donnant
contre comme adverbe dans l'emploi sans complément, avec ces exemples : Il a voté contre, j'ai toujours été contre.
Mais pourquoi pas la même chose avec
pour ?
J'édite. Et de trois ! Le Maxidico a la même position, et donne voter contre comme exemple.
Et en regardant mieux la définition de l'Académie, je découvre :
Advt. Je n'ai rien à dire contre et, fam., je n'ai rien contre. Je ne suis ni pour, ni contre. ![[embarrassé] :oops:](./images/smilies/icon_redface.gif)
D'après cela, je comprends que
contre ne change pas de nature grammaticale est reste une préposition, mais est employé adverbialement, ce qui n'est pas la même chose : c'est une préposition utilisée en fonction d'adverbe, de la même manière que dans l'expression
péril en la demeure, demeure n'est pas un substantif mais un verbe en fonction de substantif.