Aujourd'hui, j'ai tellement besoin de vous pour déchiffrer les significations d'un poème que je trouve vraiment difficile pour moi. C'est le poème Correspondances de Charles Baudelaire. Ça fait cinq jours que je navigue sur Internet pour décoder ce poème. En effet, j'ai trouvé beaucoup d'études et d'explications. Je les ai lues presque toutes. Pourtant, je trouve certaines difficultés à bien comprendre ce poème.
Excusez-moi mais je vais poser beaucoup de questions.
J'ai compris que les "vivants piliers" (dans le 1er vers) sont les arbres de la forêt. Que signifie le mot "parfois" dans le deuxième vers ? Quand ces arbres lancent ces "confuses paroles". Et quelles sont ces "confuses paroles" ? Que prononcent ces arbres ?
"L'homme y passe" y = la nature ?
Pourquoi le poète écrit le mot nature avec majuscule ?
"des forêt de symboles" dans le troisième vers. Quels sont ces symboles ?
Comment "Les parfums, les couleurs et les sons se répondent." ?
"Il est des parfums…", ici il est = il y a ? Qu'est-ce que signifie "il est" ? Le "il" ici est-il impersonnel ?
Que signifie le tiret qui se trouve devant le vers 11 ?
"Corrompus" comment le poète a utilisé en même temps l'adjectif "corrompus" avec des adjectifs comme "riches" et triomphants. "Corrompus" ne signifie-t-il pas pourri ?
Qui sont "d'autres" ?
Qu'est-ce qui a "l’expansion des choses infinies"
Qu'est-ce que c'est le "benjoin"
Qu'est-ce que ça veut dire : "les transports de l’esprit et des sens" ?
Une dernière question qui est très important pour moi : en lisant les études écrites sur ce poème, j'ai découvert que Baudelaire, à travers "vivant pilier", il fait un lien entre le monde physique et le monde de l'au-delà. Ça ce que j'ai compris. Ma question : pour Baudelaire le monde de l'au-delà est-il le monde de Dieu ? Selon mes anciennes lectures, Baudelaire était quelqu'un qui est envahi par les sensations. En d'autres termes quels sont les deux mondes de Baudelaire. Il y a même, dans le poème, deux genres de mots : des mots qui sont en rapport avec le monde concret et des mots qui sont en rapport avec le monde "spirituel" : ces mots-ci (l'ambre, le musc, le benjoin et l'encens) donnent l'impression que Baudelaire tisse un rapport avec quelque chose de religieux.
Chers amis, vraiment je suis PERDU
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Encore une autre fois, je vous demande pardon pour cette grande somme de questions mais vraiment je le trouve très difficile ce poème peut-être parce que je m'intéresse beaucoup aux notions linguistiques plutôt qu'aux notions littéraires.
Je vous remercie infiniment.
Gihad