Merci pour la sympathie. En rapport plus ou moins avec ce lien, l'expression « faire le Jacques », de nos jours passée de mode, avait cours dans mon enfance, ce qui m'a souvent valu des plaisanteries stupides du genre : « Arrête de faire le Jacques », « Fais pas le Jacques » et autres sottises.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Et le patronyme ?
J’ai fait mon service militaire avec un nommé Muffat es-Jacque Jacques-Henri. Fin trompettiste, je l’ai entendu plus tard à la radio dans une formation musicale. Sa famille était originaire de Savoie. Il n’a jamais su m’expliquer l’origine de ce es- collé à son patronyme.
Quand bien nous pourrions estre sçavans du sçavoir d'autruy, au moins sages ne pouvons nous estre que de nostre propre sagesse.
(Montaigne - Essais, I, 24)
Une explication dans ce livre, Megève et son passé, écrit en 1979 :
la préposition « es » désignerait l'ancêtre commun, un peu à l'instar de la préposition latine « ex ». Ces Muffat-là étaient distingués par leur ancêtre commun dont le prénom était Jacques.
Quand bien nous pourrions estre sçavans du sçavoir d'autruy, au moins sages ne pouvons nous estre que de nostre propre sagesse.
(Montaigne - Essais, I, 24)
Quand bien nous pourrions estre sçavans du sçavoir d'autruy, au moins sages ne pouvons nous estre que de nostre propre sagesse.
(Montaigne - Essais, I, 24)
Dans la vraie vie, j'ai failli être documentaliste.
Quand bien nous pourrions estre sçavans du sçavoir d'autruy, au moins sages ne pouvons nous estre que de nostre propre sagesse.
(Montaigne - Essais, I, 24)