Allez circulez, y'a rien à voir !Jacques a écrit :[...] Ou comme « allez » fort utilisé en France.
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- Manni-Gédéon
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Allez, circulez n'est pas dérangeant, mais allez, prête-moi ton vélo paraît bizarre, bien qu'on entende souvent ce genre de tournure... en tout cas dans ma région.
L'erreur ne devient pas vérité parce qu'elle se propage et se multiplie ; la vérité ne devient pas erreur parce que nul ne la voit.
Gandhi, La Jeune Inde
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- Manni-Gédéon
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J'ai toujours été gênée de devoir écrire ce genre de choses dans des dialogues. À l'oral, ça paraît normal et quand on le voit écrit, c'est plutôt ridicule.
L'erreur ne devient pas vérité parce qu'elle se propage et se multiplie ; la vérité ne devient pas erreur parce que nul ne la voit.
Gandhi, La Jeune Inde
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- Klausinski
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Il est en effet difficile de rédiger des dialogues familiers qui tiennent la route sans tomber dans le ridicule. Si on retranscrit tel quel ce que l'on entend dans le métro, dans la rue, dans un bar, on perd la saveur propre au langage parlé, et d'ailleurs, la plupart du temps, cela sonne faux.
« J’écris autrement que je ne parle, je parle autrement que je ne pense, je pense autrement que je ne devrais penser, et ainsi jusqu’au plus profond de l’obscurité. »
(Kafka, cité par Mauriac)
(Kafka, cité par Mauriac)
- AliceAlasmartise.
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Cette interjection ne m'a jamais dérangée à l’écrit, il me semble l'avoir vue plusieurs fois dans des textes non pas familiers mais simplement écrits dans un langage courant.
Peut-être parce qu'on le cuisine à toutes les sauces à l'oral ! (surtout chez les ados, capables d'en mettre un par phrase durant toute une journée de palabres)
Peut-être parce qu'on le cuisine à toutes les sauces à l'oral ! (surtout chez les ados, capables d'en mettre un par phrase durant toute une journée de palabres)
- Jacques
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Je n'ai jamais été non plus dérangé par cette habitude de dire allez ! sans que le verbe aller ait quelque chose à y voir. C'est un gallicisme typique, je crois qu'on ne trouve pas d'équivalent dans d'autres langues. Mais c'est vrai, dès lors qu'il y en a un usage intensif et abusif, cela devient un tic de langage agaçant.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
- Jacques-André-Albert
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Il est d'ailleurs la plupart du temps à la deuxième personne du pluriel, même si l'interlocuteur est unique et qu'on le tutoie : « allez ! Vas-y ! »Jacques a écrit :Je n'ai jamais été non plus dérangé par cette habitude de dire allez ! sans que le verbe aller ait quelque chose à y voir. C'est un gallicisme typique, je crois qu'on ne trouve pas d'équivalent dans d'autres langues. Mais c'est vrai, dès lors qu'il y en a un usage intensif et abusif, cela devient un tic de langage agaçant.
Allons est plus rare, je dirais plus ancien ou plus recherché : « Allons ! N'y va pas ! » (vous remarquerez la contradiction).
Quand bien nous pourrions estre sçavans du sçavoir d'autruy, au moins sages ne pouvons nous estre que de nostre propre sagesse.
(Montaigne - Essais, I, 24)
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- Jacques-André-Albert
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Oui, c'est vrai, isolé ou redoublé. C'est peut-être cet emploi de voyons qui a amené le langage commun à préciser : voyons voir.
Je crois que dans le midi, on emploie voyons là où, dans les régions plus septentrionales, on dira plutôt : fais voir ou faites voir ou encore je vais regarder ça.
Je crois que dans le midi, on emploie voyons là où, dans les régions plus septentrionales, on dira plutôt : fais voir ou faites voir ou encore je vais regarder ça.
Quand bien nous pourrions estre sçavans du sçavoir d'autruy, au moins sages ne pouvons nous estre que de nostre propre sagesse.
(Montaigne - Essais, I, 24)
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