C'est le contraire : j'ai expliqué que les Britanniques écrivent the Internet. En mettant un article, nous suivons l'anglicisme.jarnicoton a écrit :Je dis l'internet pour ne pas me donner l'impression de diviniser la chose en lui mettant une majuscule et, surtout, pas d'article. Par ailleurs, supprimer l'article revient, une fois de plus, à calquer une syntaxe étrangère, ce que j'évite le plus possible.
La Toile
- Jacques
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Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
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- Perkele
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Pour pépé, c'était un couteau de poche comme en avaient (presque) tous les messieurs à l'époque. Il y avait gravé "Eustache" sur la lame*, en jolies lettres. Je crois qu'il avait déjà appartenu à son pépé à lui.Jacques-André-Albert a écrit :Ah ! Bravo !Perkele a écrit :Ah oui ! Pépé avait toujours son eustache dans sa poche.L'eustache est un petit couteau, portant le nom de son inventeur, coutelier polonais. Populaire comme arme parmi les apaches parisiens.Le tout pris sur Wikipedia.Les Apaches (Bandes des Apaches ou Gang des Apaches) sont un gang du Paris de la Belle Époque composé de jeunes membres, qui ne dépassent souvent pas vingt ans
___
* Quoi que je ne sois pas sûre que ce soit Eustache qui fût gravé... Mais il disait bel et bien "mon eustache" comme il appelait le vase de nuit : thomas.
Dernière modification par Perkele le lun. 14 janv. 2013, 13:07, modifié 4 fois.
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
- Jacques
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... coupait court aux contradictions, taillait une bavette, entrait dans le vif du sujet (aïe !)... Un couteau de poche, ça sert à tout.Perkele a écrit ::DAliceAlasmartise. a écrit :Attention, JAA, elle pourrait avoir hérité du caractère belliqueux de Pépérkele...
Il n'était pas belliqueux, mon pépé, il coupait de la ficelle, taillait son crayon...
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- Perkele
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Ah oui qu'il taillait de la bavette, mais pas avec son eustache, avec son couteau à découper. Il avait aussi un couteau à désosser, un couteau à dénerver et un couteau à abattre. Mais il ne s'en est jamais servi sur un humain (il était boucher pépé Jacques).Jacques a écrit :... coupait court aux contradictions, taillait une bavette... Un couteau de poche, ça sert à tout.Perkele a écrit ::DAliceAlasmartise. a écrit :Attention, JAA, elle pourrait avoir hérité du caractère belliqueux de Pépérkele...
Il n'était pas belliqueux, mon pépé, il coupait de la ficelle, taillait son crayon...
Et mon autre pépé, c'est un Opinel qu'il avait dans sa poche.
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- Perkele
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Ben y a intérêt !Jacques a écrit :Même si tout cela est assez effrayant, on ne va pas cracher sur les bouchers, puisque c'est pour nous qu'ils travaillent.
Vous cracheriez sur plusieurs générations de Perkele ! Il me faudrait relever le défi et vous envoyer mon gant par le truchement de mon témoin.
Étant l'offensée, je choisirais, bien sûr, l'arme blanche.
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- Jacques-André-Albert
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Les bouchers ne sont pas forcément des gens sanguinaires. Un de mes arrière-grands-pères, boucher à Saint-Saulve, à côté de Valenciennes, et qui répondait au doux prénom de Désiré, était un homme d'une grande sensibilité, et un des souvenirs qui sont restés de lui, c'est qu'il était malade à chaque fois qu'il devait abattre une bête.
Quand bien nous pourrions estre sçavans du sçavoir d'autruy, au moins sages ne pouvons nous estre que de nostre propre sagesse.
(Montaigne - Essais, I, 24)
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- Jacques-André-Albert
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Dans l'ignorance des deux, nous n'exprimerons aucune opinion.DrAg0r a écrit :Personnellement j'écris rarement internet, car le plus souvent c'est sur internet que j'écris.
Je m’aperçois qu'à l'oral je ne dis pas non plus internet, mais le net.
Je ne sais pas si c'est lié à mon âge ou à ma profession.
![[clin d'oeil] :wink:](./images/smilies/icon_wink.gif)
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(Montaigne - Essais, I, 24)
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- Jacques-André-Albert
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Après avoir vérifié votre âge, que vous avez mentionné lors de votre présentation, je peux vous dire que « le net » est aussi employé chez les gens un peu plus vieux. Pour ce qui est des termes introduits récemment dans la langue, nous somme tous à égalité devant ce que nous proposent ou imposent les médias. Les différences entre générations portent plutôt sur des usages acquis dans l'enfance et dans l'environnement familial.
Quand bien nous pourrions estre sçavans du sçavoir d'autruy, au moins sages ne pouvons nous estre que de nostre propre sagesse.
(Montaigne - Essais, I, 24)
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