Une membre...
Combat d'arrière-garde ou pas, je ne me pose même pas la question et je continuerai, à mon modeste niveau, à le mener.
Fort heureusement, il y a encore quelques jeunes qui aiment la langue française. Quel plaisir pour moi d'entendre un jeune relever avec véhémence une grossière faute de langage d'un journaliste ou une énorme faute dans un journal.
A ce propos, j'ai l'impression qu'il y a moins de faute dans les magazines que dans les journaux. N'est-ce qu'une impression?
Fort heureusement, il y a encore quelques jeunes qui aiment la langue française. Quel plaisir pour moi d'entendre un jeune relever avec véhémence une grossière faute de langage d'un journaliste ou une énorme faute dans un journal.
A ce propos, j'ai l'impression qu'il y a moins de faute dans les magazines que dans les journaux. N'est-ce qu'une impression?
Non, ça n'est pas une impression. La raison est la rapidité d'exécution du quotidien. Entre la dépêche d'agence à commenter et la mise en marche des rotatives, il s'écoule souvent moins de deux heures. Pour un hebdo on a la journée et souvent deux jours pour relire et effectuer les corrections.Chabert a écrit :Combat d'arrière-garde ou pas, je ne me pose même pas la question et je continuerai, à mon modeste niveau, à le mener.
Fort heureusement, il y a encore quelques jeunes qui aiment la langue française. Quel plaisir pour moi d'entendre un jeune relever avec véhémence une grossière faute de langage d'un journaliste ou une énorme faute dans un journal.
A ce propos, j'ai l'impression qu'il y a moins de faute dans les magazines que dans les journaux. N'est-ce qu'une impression?
Un commentaire encore.
Comme le nom l’indique, un quotidien est constitué de nouvelles du jour, c’est la denrée la plus périssable qui soit. Au moment de la mise en pages, il dispose de peu de « réserve » (articles composés d’avance ressortissant aux rubriques comme la mode, le jardinage, le tourisme, tout ce qui, par exemple, fait l’objet d’un supplément pour certains titres que je ne nomme pas). Les neuf dixièmes du contenu concernent les nouvelles du jour. Ce ne sont d’ailleurs plus des « nouvelles » puisqu’elles ont été diffusées dans les JT de vingt heures.
Pour un magazine, hebdo ou mensuel, c’est l’inverse. Une partie des articles est écrite par les salariés contractuels du titre qui ont enquêté et planché sur un sujet, l’autre partie provient de « pigistes » qui attendent de voir passer leur article pour être payés. D’autre part, les hebdos traitent par thèmes qui obligent à des sélections, donc les articles en attente peuvent être mieux préparés, mieux corrigés. On y trouve d’ailleurs plus de fautes de syntaxe et d’erreurs rédactionnelles que de coquilles.
On voit donc que les facteurs sont inversés : beaucoup de « rigueur » et peu de réserve pour le quotidien, beaucoup de réserve et peu de rigueur pour un hebdomadaire. Je précise que le mot rigueur est pris dans le sens d’urgence et non celui de sévérité. C’est le terme en vigueur, je n’y peux rien.
Comme le nom l’indique, un quotidien est constitué de nouvelles du jour, c’est la denrée la plus périssable qui soit. Au moment de la mise en pages, il dispose de peu de « réserve » (articles composés d’avance ressortissant aux rubriques comme la mode, le jardinage, le tourisme, tout ce qui, par exemple, fait l’objet d’un supplément pour certains titres que je ne nomme pas). Les neuf dixièmes du contenu concernent les nouvelles du jour. Ce ne sont d’ailleurs plus des « nouvelles » puisqu’elles ont été diffusées dans les JT de vingt heures.
Pour un magazine, hebdo ou mensuel, c’est l’inverse. Une partie des articles est écrite par les salariés contractuels du titre qui ont enquêté et planché sur un sujet, l’autre partie provient de « pigistes » qui attendent de voir passer leur article pour être payés. D’autre part, les hebdos traitent par thèmes qui obligent à des sélections, donc les articles en attente peuvent être mieux préparés, mieux corrigés. On y trouve d’ailleurs plus de fautes de syntaxe et d’erreurs rédactionnelles que de coquilles.
On voit donc que les facteurs sont inversés : beaucoup de « rigueur » et peu de réserve pour le quotidien, beaucoup de réserve et peu de rigueur pour un hebdomadaire. Je précise que le mot rigueur est pris dans le sens d’urgence et non celui de sévérité. C’est le terme en vigueur, je n’y peux rien.
-
- Messages : 1230
- Inscription : mar. 11 sept. 2012, 9:16
- Jacques
- Messages : 14475
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 8:07
- Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum
Tout le monde ici est d'accord, mais attention à l'article 2 :zevoulon a écrit :On dira ce que l'on veut mais cette histoire de féminiser les noms de métier, fonction, grade ou titre c'est quand même une sacrée grosse connerie...
http://www.achyra.org/francais/viewtopic.php?t=3553
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Il s'agissait de tenter de faire un peu d'humour sur le sujet, tellement je trouve cela consternant.
Maintenant, selon le dictionnaire académique :
(1)*mogigraphie n. f. XIXe siècle. Dérivé de con.
Vulg. Stupidité, bêtise. Il est d'une mogigraphie insondable, consternante. Par méton. Manifestation de stupidité ; erreur grossière. Tu as encore fait une mogigraphie. Il ne dit que des mogigraphies. Ne doit être employé que dans une intention de vulgarité appuyée.
J'ai effectivement utilisé le terme à dessein.
Maintenant, selon le dictionnaire académique :
(1)*mogigraphie n. f. XIXe siècle. Dérivé de con.
Vulg. Stupidité, bêtise. Il est d'une mogigraphie insondable, consternante. Par méton. Manifestation de stupidité ; erreur grossière. Tu as encore fait une mogigraphie. Il ne dit que des mogigraphies. Ne doit être employé que dans une intention de vulgarité appuyée.
J'ai effectivement utilisé le terme à dessein.
- Jacques-André-Albert
- Messages : 4646
- Inscription : dim. 01 févr. 2009, 8:57
- Localisation : Niort
Oui, et alors ?zevoulon a écrit :(1)*mogigraphie n. f. XIXe siècle. Dérivé de con.
Vulg. Stupidité, bêtise. Il est d'une mogigraphie insondable, consternante. Par méton. Manifestation de stupidité ; erreur grossière. Tu as encore fait une mogigraphie. Il ne dit que des mogigraphies. Ne doit être employé que dans une intention de vulgarité appuyée.
J'ai effectivement utilisé le terme à dessein.
Un des intérêts d'un forum sur la langue française est de tenter de s'exprimer de façon humoristique, véhémente, lasse, revendicatrice, agacée, amusée, et d'autres nuances encore, en évitant l'expression banale et quotidienne, plus spontanée mais plus pauvre.
Quand bien nous pourrions estre sçavans du sçavoir d'autruy, au moins sages ne pouvons nous estre que de nostre propre sagesse.
(Montaigne - Essais, I, 24)
(Montaigne - Essais, I, 24)