Jacques a écrit :Mais cet argument ne vaut pas pour le mot lu selon le code de prononciation du français : an ne se prononce pas in comme dans matin, mais an comme dans rang. S'il fallait dire in alors on devrait écrire Bingladesh. Et pour Bangalore, le raisonnement est le même.
Qui vous dit que cette graphie transcrit la prononciation du mot par les indigènes ?
Ce n'est pas du tout ce que j'ai voulu dire. Il y a quelque part quelqu'un qui a voulu transposer en français un nom selon notre phonétique. Donc si on a écrit ban il faut prononcer ban comme dans banquise.
Quand on écrivait jadis Istamboul avant d'adopter la graphie anglaise, c'était une francisation du nom turc, qui devait se prononcer comme on l'écrivait. C'est la même chose.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Jacques a écrit :Quand on écrivait jadis Istamboul avant d'adopter la graphie anglaise, c'était une francisation du nom turc, qui devait se prononcer comme on l'écrivait. C'est la même chose.
Il y a belle lurette, l'anglais a adopté la translitération, et la prononciation, Beijing pour le ci-devant Peking. Le français s'en tient à Pékin. Pourquoi ?
Jacques a écrit :Mais cet argument ne vaut pas pour le mot lu selon le code de prononciation du français : an ne se prononce pas in comme dans matin, mais an comme dans rang. S'il fallait dire in alors on devrait écrire Bingladesh. Et pour Bangalore, le raisonnement est le même.
Qui vous dit que cette graphie transcrit la prononciation du mot par les indigènes ?
Ce n'est pas du tout ce que j'ai voulu dire. Il y a quelque part quelqu'un qui a voulu transposer en français un nom selon notre phonétique. Donc si on a écrit ban il faut prononcer ban comme dans banquise.
Quand on écrivait jadis Istamboul avant d'adopter la graphie anglaise, c'était une francisation du nom turc, qui devait se prononcer comme on l'écrivait. C'est la même chose.
Jacques, vous n'avez pas reproduit la fin de mon message, où je tentais d'expliquer que la graphie Ban de Bangladesh était anglaise ; le sh final le confirme, par ailleurs.
La tradition, depuis le 18è siècle, était la prononciation in comme dans Bengale. Or Bangladesh signifie le pays du Bengale. Ce « ban » est une capitulation devant la graphie anglaise, qui ne correspond même pas, en anglais, à notre « an ».
Quand bien nous pourrions estre sçavans du sçavoir d'autruy, au moins sages ne pouvons nous estre que de nostre propre sagesse.
(Montaigne - Essais, I, 24)
Islwyn a écrit :
Il y a belle lurette, l'anglais a adopté la translitération, et la prononciation, Beijing pour le ci-devant Peking. Le français s'en tient à Pékin. Pourquoi ?
Pour embêter les Anglais.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Jacques-André-Albert a écrit :
Jacques, vous n'avez pas reproduit la fin de mon message, où je tentais d'expliquer que la graphie Ban de Bangladesh était anglaise ; le sh final le confirme, par ailleurs.
La tradition, depuis le 18è siècle, était la prononciation in comme dans Bengale. Or Bangladesh signifie le pays du Bengale. Ce « ban » est une capitulation devant la graphie anglaise, qui ne correspond même pas, en anglais, à notre « an ».
Mea culpa. Mais si cela vaut pour Bangladesh, il reste Bangalore.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Quand bien nous pourrions estre sçavans du sçavoir d'autruy, au moins sages ne pouvons nous estre que de nostre propre sagesse.
(Montaigne - Essais, I, 24)
Islwyn a écrit :Il y a belle lurette, l'anglais a adopté la translitération, et la prononciation, Beijing pour le ci-devant Peking. Le français s'en tient à Pékin. Pourquoi ?
Pour embêter les Anglais.
Oui, oui, cela va sans le dire, mais je fais observer que « Beijing » est reconnu par l'ONU et d'ailleurs par l'Office québécois de la langue française. Une jeune Chinoise maintenant implantée en France m'a dit qu'elle doit faire un véritable effort pour dire « Pékin », tout en avouant que « Beijing », pour être plus proche de la prononciation chinoise, n'en est pas moins une approximation.
Si un Chinois essaye de prononcer Saint-Rémy-lès-Chevreuse ou Colombey-les-deux-Églises, il fournira aussi une approximation probablement incompréhensible pour une oreille française.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).