Impératif présent de certains verbes
Impératif présent de certains verbes
Salut à toutes et à tous,
Juste pour vérifier l'impératif présent de la deuxième personne du singulier de certains verbes que j'utilise rarement à ces temps-là car les différentes sources indiquent différentes formes...
- vouloir : veux ou veuille ? et voulons, voulez ou veuillons, veuillez ?
- pouvoir : peux ou puisse(s) ? et pouvons, pouvez ou puissions, puissiez ?
- valoir : vaux ou vaille ?
- devoir : dois ou doive ?
- faillir : faillis, faille ou inexistant ?
- défaillir : défaillis, défaille ou inexistant ?
- saillir : saille ou inexistant ?
- tressaillir : tressaille ou inexistant ?
- assaillir : assaille ou inexistant ?
- jaillir : jaillis, jaille ou inexistant ?
- rejaillir : rejaillis, rejaille ou inexistant ?
Juste pour vérifier l'impératif présent de la deuxième personne du singulier de certains verbes que j'utilise rarement à ces temps-là car les différentes sources indiquent différentes formes...
- vouloir : veux ou veuille ? et voulons, voulez ou veuillons, veuillez ?
- pouvoir : peux ou puisse(s) ? et pouvons, pouvez ou puissions, puissiez ?
- valoir : vaux ou vaille ?
- devoir : dois ou doive ?
- faillir : faillis, faille ou inexistant ?
- défaillir : défaillis, défaille ou inexistant ?
- saillir : saille ou inexistant ?
- tressaillir : tressaille ou inexistant ?
- assaillir : assaille ou inexistant ?
- jaillir : jaillis, jaille ou inexistant ?
- rejaillir : rejaillis, rejaille ou inexistant ?
Nous sommes libres. Wir sind frei. We are free. Somos libres. Siamo liberi.
- Jacques
- Messages : 14475
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 8:07
- Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum
La réponse ici :
http://leconjugueur.lefigaro.fr/
http://leconjugueur.lefigaro.fr/
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Justement, il n'est pas toujours d'accord avec le CNRTL.
D'ailleurs, ce dernier dit que veux, voulons, voulez, alors que le conjugueur du figaro indique veuille, voulons, veuillez.
On ne sait plus à quel saint se vouer. :P
D'ailleurs, ce dernier dit que veux, voulons, voulez, alors que le conjugueur du figaro indique veuille, voulons, veuillez.
On ne sait plus à quel saint se vouer. :P
Nous sommes libres. Wir sind frei. We are free. Somos libres. Siamo liberi.
- Jacques
- Messages : 14475
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 8:07
- Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum
C'est la pure vérité, nous l'avons maintes fois constaté. Si vous n'êtes pas pressé je vérifierai en détail demain matin dans le Bescherelle, ce soir je n'ai plus le temps.shokin a écrit : On ne sait plus à quel saint se vouer. :P
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
- Jacques
- Messages : 14475
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 8:07
- Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum
Vous trouverez les bonnes réponses ici :
http://www.bescherelle.com/conjugueur.php
Entrez un verbe et, à gauche, cliquez dessus. Vous avez toutes les conjugaisons. Si un mode n'est pas mentionné, c'est qu'il n'existe pas.
http://www.bescherelle.com/conjugueur.php
Entrez un verbe et, à gauche, cliquez dessus. Vous avez toutes les conjugaisons. Si un mode n'est pas mentionné, c'est qu'il n'existe pas.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
- Jacques
- Messages : 14475
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 8:07
- Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum
Je ne crois pas. On dit bien : « Veuillez vous asseoir ». Je suis surpris d'apprendre que l'impératif peut aussi se dire veux, voulez. Je n'ai jamais rencontré ces formes, et si c'était le cas j'aurais pris cela pour une faute.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
- Jacques-André-Albert
- Messages : 4645
- Inscription : dim. 01 févr. 2009, 8:57
- Localisation : Niort
La grammaire de l'Académie ne donne que veuille à l'impératif. Veux me semble être un barbarisme.
Quant au Bescherelle en ligne, qui donne veux et voulez comme choix alternatif, je lui fais d'autant moins confiance qu'il présente, pour le verbe faillir, le présent de l'indicatif, au singulier, sous la forme faillis. Pour ces temps inusités, c'est une réfection d'après défaillir, mais en aucun cas les formes historiques, qui sont faux et faut.
Quant au Bescherelle en ligne, qui donne veux et voulez comme choix alternatif, je lui fais d'autant moins confiance qu'il présente, pour le verbe faillir, le présent de l'indicatif, au singulier, sous la forme faillis. Pour ces temps inusités, c'est une réfection d'après défaillir, mais en aucun cas les formes historiques, qui sont faux et faut.
Quand bien nous pourrions estre sçavans du sçavoir d'autruy, au moins sages ne pouvons nous estre que de nostre propre sagesse.
(Montaigne - Essais, I, 24)
(Montaigne - Essais, I, 24)
- Jacques
- Messages : 14475
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 8:07
- Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum
C'est étrange, dans la version sur papier il donne exclusivement : je faux, tu faux, il faut.Jacques-André-Albert a écrit :Quant au Bescherelle en ligne, qui donne veux et voulez comme choix alternatif, je lui fais d'autant moins confiance qu'il présente, pour le verbe faillir, le présent de l'indicatif, au singulier, sous la forme faillis. Pour ces temps inusités, c'est une réfection d'après défaillir, mais en aucun cas les formes historiques, qui sont faux et faut.
Les deux devraient avoir été rédigés selon la même source. Faut-il croire à une erreur de transcription ? Cela fait douter de sa crédibilité.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Jacques a écrit :C'est étrange, dans la version sur papier il donne exclusivement : je faux, tu faux, il faut.Jacques-André-Albert a écrit :Quant au Bescherelle en ligne, qui donne veux et voulez comme choix alternatif, je lui fais d'autant moins confiance qu'il présente, pour le verbe faillir, le présent de l'indicatif, au singulier, sous la forme faillis. Pour ces temps inusités, c'est une réfection d'après défaillir, mais en aucun cas les formes historiques, qui sont faux et faut.
Les deux devraient avoir été rédigés selon la même source. Faut-il croire à une erreur de transcription ? Cela fait douter de sa crédibilité.
Et, à Montereau, il fault l'Yonne pour faire la Seine.
- Jacques-André-Albert
- Messages : 4645
- Inscription : dim. 01 févr. 2009, 8:57
- Localisation : Niort
Montereau-Fault-Yonne : c'est le nom complet de cette ville de Seine-et-Marne.
Je cite Wikipedia :
« Toponymie
Le village construit au confluent par les gallo-romains porte le nom de Condate. Une chapelle dédiée à Saint-Maurice entre Seine et Yonne lui donne le nom de Monasteriolum (petit monastère), qui évolue en Monsteriolum, Musterolium, Musteriolum, Monstrolium, Monterolum, Musterolum.
Depuis le 5 août 1992, l'orthographe officielle est Montereau-Fault-Yonne. Précédemment on écrivait Montereau-faut-Yonne.
Géographie
Située aux confins du Gâtinais au sud, de la Brie au nord, de la Bassée à l'est, la ville tient son nom de sa position géographique au confluent de l'Yonne et de la Seine ("fault", également orthographié "faut", vient du verbe faillir dans son sens ancien de choir). Mais le débit de l'Yonne étant supérieur à celui de la Seine à la confluence, c'est géographiquement la Seine qui se jette dans l'Yonne.
Je cite Wikipedia :
« Toponymie
Le village construit au confluent par les gallo-romains porte le nom de Condate. Une chapelle dédiée à Saint-Maurice entre Seine et Yonne lui donne le nom de Monasteriolum (petit monastère), qui évolue en Monsteriolum, Musterolium, Musteriolum, Monstrolium, Monterolum, Musterolum.
Depuis le 5 août 1992, l'orthographe officielle est Montereau-Fault-Yonne. Précédemment on écrivait Montereau-faut-Yonne.
Géographie
Située aux confins du Gâtinais au sud, de la Brie au nord, de la Bassée à l'est, la ville tient son nom de sa position géographique au confluent de l'Yonne et de la Seine ("fault", également orthographié "faut", vient du verbe faillir dans son sens ancien de choir). Mais le débit de l'Yonne étant supérieur à celui de la Seine à la confluence, c'est géographiquement la Seine qui se jette dans l'Yonne.
Quand bien nous pourrions estre sçavans du sçavoir d'autruy, au moins sages ne pouvons nous estre que de nostre propre sagesse.
(Montaigne - Essais, I, 24)
(Montaigne - Essais, I, 24)