Jacques-André-Albert a écrit :Ça me fait penser à une tournure bretonne passée dans le français des bretonnants, qui consiste à rajouter « que c'est » en fin de phrase, et qui correspondrait à notre « c'est » en début de phrase.
Exemple :
le français « c'est que je ne sais pas » devient « je ne sais pas, que c'est ».
Un lien avec le "kessé" (ou "kossé") québécois ?
Kessé là qu'y s'passe ?
Kossé ça ?
De kossé là tu m'parles ?
Nous sommes libres. Wir sind frei. We are free. Somos libres. Siamo liberi.
shokin a écrit :Un lien avec le "kessé" (ou "kossé") québécois ?
Kessé là qu'y s'passe ?
Kossé ça ?
De kossé là tu m'parles ?
Un lien formel, puisque dans les deux cas on a le français « que c'est ».
Mais en québécois, c'est une déformation de « (qu'est-ce) que c'est » ou de « quoi c'est ».
Et en breton, c'est l'adaptation de la tournure bretonne qui se place en fin de phrase : « an hini eo » (mot à mot : celui est).
Quand bien nous pourrions estre sçavans du sçavoir d'autruy, au moins sages ne pouvons nous estre que de nostre propre sagesse.
(Montaigne - Essais, I, 24)
Attention ! « You talking to me ? » se dit presque toujours sur un ton agressif. La question, si c'en est une, suppose que votre interlocuteur vient de dire quelque chose de blessant, p. ex., à votre égard, et l'intonation en est montante. « C'est à moi que tu dis ça ? »
Islwyn a écrit :Attention ! « You talking to me ? » se dit presque toujours sur un ton agressif. La question, si c'en est une, suppose que votre interlocuteur vient de dire quelque chose de blessant, p. ex., à votre égard, et l'intonation en est montante. « C'est à moi que tu dis ça ? »
C'est donc du jargon populaire. Je note.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Islwyn a écrit :Attention ! « You talking to me ? » se dit presque toujours sur un ton agressif. La question, si c'en est une, suppose que votre interlocuteur vient de dire quelque chose de blessant, p. ex., à votre égard, et l'intonation en est montante. « C'est à moi que tu dis ça ? »
C'est ce qu'on peut voir dans le lien donné par Perkele. La réplique est tirée du film Taxi driver, de Martin Scorsese. Robert de Niro joue les caïds devant un miroir.
« J’écris autrement que je ne parle, je parle autrement que je ne pense, je pense autrement que je ne devrais penser, et ainsi jusqu’au plus profond de l’obscurité. »
(Kafka, cité par Mauriac)