Accord du verbe avec le sujet
- Manni-Gédéon
- Messages : 1217
- Inscription : lun. 12 avr. 2010, 14:35
- Localisation : Genève (CH)
En Suisse aussi, il y avait une cérémonie de distribution des prix à l'école primaire, dans la salle polyvalente du quartier. Nous nous y rendions dans nos habits du dimanche. Nous recevions aussi des livres. En revanche, on ne nous donnait pas d'image lorsque nous obtenions la note maximale aux « épreuves » (prononcez ɛprøv), c'est à dire aux travaux écrits.
Autant que je me souvienne, il n'y avait pas de prix de camaraderie ou d'assiduité.
Au Conservatoire de musique, lors de telles cérémonies, ceux qui avaient de bonnes notes recevaient des médailles imitant l'or, l'argent et le bronze.
Voilà ma contribution à la diversion.
Pour revenir au sujet :
Dans la phrase 5, instinctivement, j'aurais aussi accordé le verbe au singulier. Sans l'intervention de Theia, je ne me serais même pas posé la question...
Autant que je me souvienne, il n'y avait pas de prix de camaraderie ou d'assiduité.
Au Conservatoire de musique, lors de telles cérémonies, ceux qui avaient de bonnes notes recevaient des médailles imitant l'or, l'argent et le bronze.
Voilà ma contribution à la diversion.
Pour revenir au sujet :
Dans la phrase 5, instinctivement, j'aurais aussi accordé le verbe au singulier. Sans l'intervention de Theia, je ne me serais même pas posé la question...
L'erreur ne devient pas vérité parce qu'elle se propage et se multiplie ; la vérité ne devient pas erreur parce que nul ne la voit.
Gandhi, La Jeune Inde
Gandhi, La Jeune Inde
- Perkele
- Messages : 12919
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 18:26
- Localisation : Deuxième à droite après le feu
Je n'en ai jamais gagné qu'une. Elle représentait un dindon.Claude a écrit :En primaire si ! C'était très motivant mais je n'ai pas le souvenir d'avoir atteint les dix petites images.
En secondaire c'était la distribution des prix (toujours sous forme de livres), très solennelle, et qui se déroulait au théatre municipal de Besançon en présence du maire, s'il vous plaît.
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
J'ai justement une question avec le "ni ni".
Ni le chien ni le chat n'est venu. ou
Ni le chien ni le chat ne sont venus. ?
Il paraît qu'il peut y avoir, selon les cas (le sens de la phrase, le type de situation), une nuance, n'est-ce pas ?
Et parmi les suivantes, lesquelles sont correctes :
Ni toi ni moi n'est venu.
Ni toi ni moi ne sommes venus.
Ni toi ni moi ne sont venus.
Ni toi ni moi ne suis venu.
Ni les brebis ni toi n'êtes venus.
Ni les brebis ni toi ne sont venus.
Ni les brebis ni toi n'es venu.
Ni les brebis ni moi ne sommes venus.
Ni les brebis ni moi ne sont venus.
Ni les brebis ni moi ne suis venu.
Ni les chiens ni le chat ne sont venus.
Ni les chiens ni le chat n'est venu.
Ni le chien ni le chat n'est venu. ou
Ni le chien ni le chat ne sont venus. ?
Il paraît qu'il peut y avoir, selon les cas (le sens de la phrase, le type de situation), une nuance, n'est-ce pas ?
Et parmi les suivantes, lesquelles sont correctes :
Ni toi ni moi n'est venu.
Ni toi ni moi ne sommes venus.
Ni toi ni moi ne sont venus.
Ni toi ni moi ne suis venu.
Ni les brebis ni toi n'êtes venus.
Ni les brebis ni toi ne sont venus.
Ni les brebis ni toi n'es venu.
Ni les brebis ni moi ne sommes venus.
Ni les brebis ni moi ne sont venus.
Ni les brebis ni moi ne suis venu.
Ni les chiens ni le chat ne sont venus.
Ni les chiens ni le chat n'est venu.
Nous sommes libres. Wir sind frei. We are free. Somos libres. Siamo liberi.
- Jacques
- Messages : 14475
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 8:07
- Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum
Si un seul des sujets est suceptible de faire l'action on met le singulier : ni François ni Henri ne gagnera la course (il ne peut y avoir qu'un seul vainqueur). Si les deux sont susceptibles d'accomplir l'action, pluriel : ni le chien ni le chat ne sont venus. Toutefois, Girodet admet que dans ce cas le singulier puisse aussi s'employer.shokin a écrit :J'ai justement une question avec le "ni ni".
Ni le chien ni le chat n'est venu. ou
Ni le chien ni le chat ne sont venus. ?
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
- Jacques
- Messages : 14475
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 8:07
- Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum
shokin a écrit :
Et parmi les suivantes, lesquelles sont correctes :
Ni toi ni moi n'est venu.
Ni toi ni moi ne sommes venus.
Ni toi ni moi ne sont venus.
Ni toi ni moi ne suis venu.
Ni les brebis ni toi n'êtes venus.
Ni les brebis ni toi ne sont venus.
Ni les brebis ni toi n'es venu.
Ni les brebis ni moi ne sommes venus.
Ni les brebis ni moi ne sont venus.
Ni les brebis ni moi ne suis venu.
Ni les chiens ni le chat ne sont venus.
Ni les chiens ni le chat n'est venu.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
- Jacques
- Messages : 14475
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 8:07
- Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum
Voici la règle : si deux ou plusieurs pronoms personnels sont utilisés, c'est celui qui est le premier dans l'ordre de classement grammatical qui commande la conjugaison du verbe : ni toi ni moi exige la première personne (je) mais comme il y a deux sujets, le pluriel s'impose et je devient nous. Donc ni toi ni moi n'arriverons.shokin a écrit :Merci pour ces précisions.
Mais alors quid du cas suivant ?
Ni toi ni moi n'arriverai / n'arriveras / n'arrivera premier.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
- Jacques
- Messages : 14475
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 8:07
- Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum
Oui, même dans ce cas-là, parce que vous ne pouvez pas choisir une autre personne que la première selon la règle que je vous ai donnée : ni toi ni moi ne peut pas commander la 3e personne (n'arrivera), ni la 1e du singulier (n'arriverai). Nous sommes dans une situation quasi insoluble, alors ce pluriel est un pis aller.shokin a écrit :Même s'il n'est pas possible que nous arrivions tous deux premiers ?
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).