Le mot post-it
- Jacques
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- Inscription : sam. 11 juin 2005, 8:07
- Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum
La règle (pas toujours respectée il est vrai) pour les termes composés de deux mots accolés ou unis par trait d'union est que c'est le mot dont l'idée domine qui commande le genre.
Par exemple un wagon-citerne, parce que wagon est le dominant (un wagon faisant office de citerne). Une station-service parce que station est le mot principal. Tant qu'il n'y a que deux substantifs c'est relativement facile. Mais quand il y a un substantif et un verbe c'est l'anarchie ; idem avec un substantif et une sorte de préfixe : un astronef (on devrait plutôt dire une, c'est une nef qui navigue entre les astres), un autorail et pourtant rail n'est pas l'élément dominant (une auto sur rails), mais cela s'explique peut-être parce qu'à l'origine auto(mobile) était de genre masculin.
Donc, étant donné la pagaille qui règne dans ce domaine, il n'y a qu'un moyen : consulter un dictionnaire. Et si le mot n'y est pas, c'est pile ou face.
Ceux composés avec le verbe porter sont toujours du masculin. On pourrait peut-être supposer qu'il en va ainsi avec tous les verbes, mais cela reste à démontrer.
Par exemple un wagon-citerne, parce que wagon est le dominant (un wagon faisant office de citerne). Une station-service parce que station est le mot principal. Tant qu'il n'y a que deux substantifs c'est relativement facile. Mais quand il y a un substantif et un verbe c'est l'anarchie ; idem avec un substantif et une sorte de préfixe : un astronef (on devrait plutôt dire une, c'est une nef qui navigue entre les astres), un autorail et pourtant rail n'est pas l'élément dominant (une auto sur rails), mais cela s'explique peut-être parce qu'à l'origine auto(mobile) était de genre masculin.
Donc, étant donné la pagaille qui règne dans ce domaine, il n'y a qu'un moyen : consulter un dictionnaire. Et si le mot n'y est pas, c'est pile ou face.
Ceux composés avec le verbe porter sont toujours du masculin. On pourrait peut-être supposer qu'il en va ainsi avec tous les verbes, mais cela reste à démontrer.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
- Manni-Gédéon
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- Inscription : lun. 12 avr. 2010, 14:35
- Localisation : Genève (CH)
Dans l'autre discussion, Anne avait donné l'exemple du baise-main, masculin bien que le nom main soit féminin.Jacques a écrit :Ceux composés avec le verbe porter sont toujours du masculin. On pourrait peut-être supposer qu'il en va ainsi avec tous les verbes, mais cela reste à démontrer.
Pour varier les verbes, il en est de même pour le casse-noix, l'aide-mémoire, l'amuse-gueule, l'appuie-tête, le chasse-neige, le coupe-gorge, l'essuie-glace, le lance-roquettes, le lave-vaisselle, le lèche-bottes, le monte-charge, le pare-boue, le pèse-personne (j'ai toujours dit la balance...), le presse-purée, le remonte-pente, le tire-fesses et le vide-poches.
Je n'ai pas trouvé d'exception.
L'erreur ne devient pas vérité parce qu'elle se propage et se multiplie ; la vérité ne devient pas erreur parce que nul ne la voit.
Gandhi, La Jeune Inde
Gandhi, La Jeune Inde
A la mords-moi-le-nœud comme à la française ou à la Sarkozy ? et de quelle manière !
Une agace-pissette, mais le agasse serait un substantif, tout comme la gazza ladra des bijoux de la casse-ta-fiole.
Une agace-pissette, mais le agasse serait un substantif, tout comme la gazza ladra des bijoux de la casse-ta-fiole.
Nous sommes libres. Wir sind frei. We are free. Somos libres. Siamo liberi.
- Jacques
- Messages : 14475
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 8:07
- Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum
En langage châtié, on dit à la mords-moi-le-doigt. Cela évite une expression obscène.
À la française ou à la Untel sont des ellipses pour à la façon de... ou à la manière de... Mais je ne vois pas ce que cela vient faire dans le présent sujet.
À la française ou à la Untel sont des ellipses pour à la façon de... ou à la manière de... Mais je ne vois pas ce que cela vient faire dans le présent sujet.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
- Perkele
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- Inscription : sam. 11 juin 2005, 18:26
- Localisation : Deuxième à droite après le feu
Je suis de nouveau embêtée pour parler de "post it" dans un texte professionnel. Ça ne me plaît pas, et il me semble qu'il s'agît d'une marque.
"Colle-note" n'est pas du tout passé dans les habitudes, pas plus que "pègo-soulet" (colle seul) que nous employons très localement.
Existerait-il des idées nouvelles pour trouver un mot français (et compréhensible) pour désigner cet objet, au demeurant, fort utile ?
"Colle-note" n'est pas du tout passé dans les habitudes, pas plus que "pègo-soulet" (colle seul) que nous employons très localement.
Existerait-il des idées nouvelles pour trouver un mot français (et compréhensible) pour désigner cet objet, au demeurant, fort utile ?
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
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- Inscription : dim. 17 févr. 2013, 14:22
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- Claude
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- Inscription : sam. 24 sept. 2005, 8:38
- Localisation : Doubs (près de l'abreuvoir)
Vous avez une bonne mémoire, c'était ICI.André (G., R.) a écrit :Je rêve du succès de mots comme assuétude (asservissement à une drogue [Larousse])(proposé jadis par Jacques, je crois) et becquet.
Avatar : petit Gaulois agité (dixit Perkele)