C'est curieux, ce en soulève des quantités de polémiques sur la question de ce qu'il remplace exactement, de sa fonction grammaticale (COD ou COI ou complément déterminatif du nom) et de la nécessité de l'accorder ou de le laisser invariable.Anne a écrit : Si Grevisse le nomme ainsi, soit ! Mais je continue à ne pas entendre du datif dans ce « en » qui remplace l'article partitif « de la ».
Dans Le français correct de Grevisse, édition revue et corrigée par Michèle Lenoble-Pinson, elle le considère comme COD, contredisant ainsi l'ancienne opinion de Grevisse aujourd'hui décédé, qui précisait que ce n'est pas un COD, qu'il signifie de ceci ou de cela et ne peut donc s'acccorder.
Et les querelles vont bon train, aussi bien chez les amateurs que chez les spécialistes.
En ce qui concerne les spécialistes nous savons à quoi nous en tenir, ils sont comme les plombiers et les médecins, il n'y en a pas deux qui disent la même chose. Pour mon usage personnel j'ai décidé de ne jamais l'accorder, c'est le point sur lequel lesdits spécialistes sont à peu près tous d'accord sans pouvoir vraiment dire pourquoi. Mais ils signalent que des auteurs connus ont accordé.
En conclusion : c'est l'anarchie totale. On peut aussi bien dire que c'est un COD qui ne s'accorde pas qu'un COI qui s'accorde ou, par je ne sais quel sortilège, un complément du nom.
Faites votre choix, mesdames et messieurs, il y en a pour tout le monde !