Nous savons tous que votre humour n'a d'égal que votre incommensurable modestie ! :DClaude a écrit :Avec mon QI de 190 je ne me suis jamais moqué des autres.
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- AliceAlasmartise.
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- Jacques
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Je me suis donné la peine de tout expliquer ici :André (Georges, Raymond) a écrit :On se demande ce qui justifie cette pratique ! Il me semble aussi logique de faire la liaison après cent que de la faire après vingt.shokin a écrit :Il me semble que, dans la pratique, cent est un des mots avec lequel on ne fait pas la liaison avec la voyelle du mot suivant.
http://www.achyra.org/francais/viewtopic.php?t=4337
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Voulez-vous dire que l’on trouve sous ce lien des explications sur la raison de ne pas faire la liaison pour « cent euros » ? Quelque chose m'échappe.Jacques a écrit :Je me suis donné la peine de tout expliquer ici :
http://www.achyra.org/francais/viewtopic.php?t=4337
Merci pour ces liens sur les liaisons.
En fait, c'est entre autres cette lettre t avec laquelle nous ne faisons pas toujours, dépendant des mots, la liaison quand nous parlons, dans la pratique actuelle.
Exemples où j'ai l'habitude de ne pas faire et entendre de liaisons après le t :
Anne et Étienne.
Le fleuret et l'escrime.
La nuit étoilée s'étiole.
Il peint une table.
Tu viens à moi.
Il vient à moi.
Il craint un orage.
Le chat attend à la porte.
...
Exemples où j'ai l'habitude de faire et entendre la liaison après le t :
Ce livre est à toi.
Tu viens à moi.
... (Il n'y en a pas beaucoup qui me viennent à l'esprit.)
En fait, c'est entre autres cette lettre t avec laquelle nous ne faisons pas toujours, dépendant des mots, la liaison quand nous parlons, dans la pratique actuelle.
Exemples où j'ai l'habitude de ne pas faire et entendre de liaisons après le t :
Anne et Étienne.
Le fleuret et l'escrime.
La nuit étoilée s'étiole.
Il peint une table.
Tu viens à moi.
Il vient à moi.
Il craint un orage.
Le chat attend à la porte.
...
Exemples où j'ai l'habitude de faire et entendre la liaison après le t :
Ce livre est à toi.
Tu viens à moi.
... (Il n'y en a pas beaucoup qui me viennent à l'esprit.)
Nous sommes libres. Wir sind frei. We are free. Somos libres. Siamo liberi.
- Claude
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- Localisation : Décédé le 24 août 2022. Humour et diplomatie. Il était notre archiviste en chef.
Dans le cas de Anne et Étienne c'est une bonne habitude que vous avez prise car la liaison est dite fautive après la conjonction de coordination et.shokin a écrit :[...]Exemples où j'ai l'habitude de ne pas faire et entendre de liaisons après le t :
Anne et Étienne.
Le fleuret et l'escrime.
La nuit étoilée s'étiole.
Il peint une table.
Tu viens à moi.
Il vient à moi.
Il craint un orage.
Le chat attend à la porte.
...[...]
De plus, si je veux soutenir mon langage je ferai entendre la liaison à il peint une table et il craint un orage.
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- Inscription : dim. 17 févr. 2013, 14:22
Donneur de voix pour une bibliothèque sonore, ainsi que je l’ai expliqué, je suis souvent confronté à cette affaire de liaisons. J’en fais alors davantage qu’en élocution spontanée, mais j’essaie de garder du naturel à ma lecture.
Vos exemples, shokin, sont un peu déroutants, car vous les fournissez pour illustrer la liaison ou l’absence de liaison après t, mais pour deux d’entre eux le mot à lier éventuellement se termine par un s.
Anne et Étienne. Je ne lie pas… et j’imagine que rares doivent être ceux à le faire !
Le fleuret et l’escrime. Même chose.
La nuit étoilée… Je ne lie pas.
Il peint une table. Je fais la liaison.
Tu viens à moi. Je lie.
Il vient à moi. Liaison.
Il craint un orage. Liaison.
Le chat attend à la porte. Je ne lie pas « attend » et « chat » ; je lie « attend » et « à la porte ».
Ce livre est à toi. Je fais la liaison.
Tu viens à moi. Liaison.
J’évite toute liaison provoquant une allitération non voulue par l’auteur. Dans « Est-ce que tu vas à Zanzibar ? » je ne lierai pas « vas » et « à », tandis que je le ferai pour « Est-ce que tu vas à Paris ? »
Vos exemples, shokin, sont un peu déroutants, car vous les fournissez pour illustrer la liaison ou l’absence de liaison après t, mais pour deux d’entre eux le mot à lier éventuellement se termine par un s.
Anne et Étienne. Je ne lie pas… et j’imagine que rares doivent être ceux à le faire !
Le fleuret et l’escrime. Même chose.
La nuit étoilée… Je ne lie pas.
Il peint une table. Je fais la liaison.
Tu viens à moi. Je lie.
Il vient à moi. Liaison.
Il craint un orage. Liaison.
Le chat attend à la porte. Je ne lie pas « attend » et « chat » ; je lie « attend » et « à la porte ».
Ce livre est à toi. Je fais la liaison.
Tu viens à moi. Liaison.
J’évite toute liaison provoquant une allitération non voulue par l’auteur. Dans « Est-ce que tu vas à Zanzibar ? » je ne lierai pas « vas » et « à », tandis que je le ferai pour « Est-ce que tu vas à Paris ? »
- Manni-Gédéon
- Messages : 1217
- Inscription : lun. 12 avr. 2010, 14:35
- Localisation : Genève (CH)
En parlant, je dois avouer que j'omets de nombreuses liaisons...
Mais si je devais lire un texte à haute voix, je ferais les mêmes liaisons qu'André (Georges, Raymond).
J'ai connu une personne qui faisait la liaison entre c'est et son prénom en s'annonçant au téléphone. Ça m'a toujours paru bizarre.
Si mon prénom commençait par une voyelle, je ne ferais pas la liaison dans la phrase : Bonjour Madame, c'est Antoinette.
En parlant, je ne la ferais pas non plus dans la phrase : C'est Antoinette qui me l'a dit. En revanche, je la ferais en lisant.
![[embarrassé] :oops:](./images/smilies/icon_redface.gif)
Mais si je devais lire un texte à haute voix, je ferais les mêmes liaisons qu'André (Georges, Raymond).
J'ai connu une personne qui faisait la liaison entre c'est et son prénom en s'annonçant au téléphone. Ça m'a toujours paru bizarre.
Si mon prénom commençait par une voyelle, je ne ferais pas la liaison dans la phrase : Bonjour Madame, c'est Antoinette.
En parlant, je ne la ferais pas non plus dans la phrase : C'est Antoinette qui me l'a dit. En revanche, je la ferais en lisant.
L'erreur ne devient pas vérité parce qu'elle se propage et se multiplie ; la vérité ne devient pas erreur parce que nul ne la voit.
Gandhi, La Jeune Inde
Gandhi, La Jeune Inde
- Islwyn
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- Inscription : sam. 16 févr. 2013, 12:09
- Localisation : Royaume-Uni (décédé le 9 mars 2018)
Il faut dire que, pour un anglophone, la « règle », si on peut dire. de la liaison en français reste plutôt mystérieuse. À l'école (il y a plus de cinquante ans) on m'a appris que la liaison se faisait normalement partout, sauf entre et et sa suite, ou à la Comédie-française, ou encore chez le Général (« il faut parler_aux autres »). Par la suite, et rapidement, j'ai compris que la liaison ne se faisait pratiquement pas, et que la faire sentait trop l'étranger.
Quantum mutatus ab illo
En fait, je me rends compte que certaines absences de liaisons sont faites parfois pour éviter de confondre avec d'autres expressions.André (Georges, Raymond) a écrit :Anne et Étienne. Je ne lie pas… et j’imagine que rares doivent être ceux à le faire !
Le fleuret et l’escrime. Même chose.
La nuit étoilée… Je ne lie pas.
Il peint une table. Je fais la liaison.
Tu viens à moi. Je lie.
Il vient à moi. Liaison.
Il craint un orage. Liaison.
Le chat attend à la porte. Je ne lie pas « attend » et « chat » ; je lie « attend » et « à la porte ».
Ce livre est à toi. Je fais la liaison.
Tu viens à moi. Liaison.
Exemple :
Le chat attend. et Le chat t'attend.
Mais entre et et est, pourquoi l'un aurait la liaison et pas l'autre ?
Anne et sa femme. et Anne est sa femme.
Ou encore :
Le chat attend à la porte. et Le chat attente à la porte.
Nous sommes libres. Wir sind frei. We are free. Somos libres. Siamo liberi.