Quelles que soient les manières de tourner la phrase, elles semblent toutes plus acceptables que l'exemple.Koutan a écrit :En suivant le dernier mode de réflexion d'André, la phrase suivante s'est composée : "J'ai vu un homme que je pense connu de toi."
QUE... QUE...
- Jacques
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Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
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Probablement, Claude, un autre Claude (Hagège ?) ou pour le moins un grammairien !
En effet, Jacques, toutes les propositions faites sont plus agréables à l'oreille et à l'œil que les phrases de départ.
Mais, Koutan, vous accroissez à nouveau ma perplexité ! Votre phrase "j'ai vu un homme que je pense connu de toi" me contraint à revoir ce que j'avais cru découvrir concernant le désagrément qu'il y aurait à entendre ou lire "j'ai vu un homme que je pense" ! Pourquoi acceptons-nous (beaucoup) plus facilement "... un homme que je pense connu..." que "... un homme que je pense que tu connais..." ? On en revient peut-être au malaise dû aux deux "que"! Qui, a posteriori, ne nous avait pourtant pas paru jouer un grand rôle ! Et je me souviens, Jacques, de votre hypothèse selon laquelle il n'y aurait pas d'explication rationnelle !
En effet, Jacques, toutes les propositions faites sont plus agréables à l'oreille et à l'œil que les phrases de départ.
Mais, Koutan, vous accroissez à nouveau ma perplexité ! Votre phrase "j'ai vu un homme que je pense connu de toi" me contraint à revoir ce que j'avais cru découvrir concernant le désagrément qu'il y aurait à entendre ou lire "j'ai vu un homme que je pense" ! Pourquoi acceptons-nous (beaucoup) plus facilement "... un homme que je pense connu..." que "... un homme que je pense que tu connais..." ? On en revient peut-être au malaise dû aux deux "que"! Qui, a posteriori, ne nous avait pourtant pas paru jouer un grand rôle ! Et je me souviens, Jacques, de votre hypothèse selon laquelle il n'y aurait pas d'explication rationnelle !
Je crois quand même que les deux "que" jouent un rôle important dans le malaise pour les raisons que vous avez déjà mises au jour. Mais, sans vouloir retourner le couteau dans la plaie, j'ai aussi l'impression qu'on supporterait mieux "j'ai vu un homme que j'imagine que tu connais." Peut-être, ou peut-être pas ?
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Je crois trouver un élément objectif de différence de ressenti entre les deux tournures. Si, comme vous l'avez écrit plus haut, on ressent d'abord une gêne en terminant de lire la première partie de phrase, "j'ai vu un homme que je pense", c'est parce que ça ne veut rien dire, on ne pense pas un homme. Par contre, "j'ai vu un homme que j'imagine" a déjà un sens, rien ne choque à ce moment de la lecture, même si le sens de ce qui suit n'est plus en rapport. Le désagrément surgit un peu plus tard. Dans le premier cas, il existe une fraction de seconde d'insatisfaction dûe à la vacuité provisoire de sens, dans le second, ce serait à la fraction de seconde immédiatement suivante qu'une gêne serait ressentie par suite d'un virage du sens. Il n'y a plus qu'à choisir l'insatisfaction qu'on préfère..... Mais ça ne résout pas tellement la question.
Oui, ben on fait ce qu'on peut !
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