Importance de la dictée
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- Manni-Gédéon
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Mon fils a quitté l'école publique à la fin du degré équivalent au CE2 pour aller dans une école privée.
Il avait des dictées, mais elles étaient annoncées et préparées ; il recevait une liste de mots et de verbes à apprendre spécialement pour la dictée.
Quand j'étais à l'école primaire, les dictées n'étaient pas préparées et je ne suis pas sûre qu'elles étaient forcément annoncées. Il y en avait régulièrement, mais pas quotidiennement.
Nous apprenions la grammaire et la conjugaison pendant les cours et nous avions aussi du vocabulaire à apprendre.
Je ne sais pas quelle a été l'évolution en France, alors je ne peux pas comparer.
Il avait des dictées, mais elles étaient annoncées et préparées ; il recevait une liste de mots et de verbes à apprendre spécialement pour la dictée.
Quand j'étais à l'école primaire, les dictées n'étaient pas préparées et je ne suis pas sûre qu'elles étaient forcément annoncées. Il y en avait régulièrement, mais pas quotidiennement.
Nous apprenions la grammaire et la conjugaison pendant les cours et nous avions aussi du vocabulaire à apprendre.
Je ne sais pas quelle a été l'évolution en France, alors je ne peux pas comparer.
L'erreur ne devient pas vérité parce qu'elle se propage et se multiplie ; la vérité ne devient pas erreur parce que nul ne la voit.
Gandhi, La Jeune Inde
Gandhi, La Jeune Inde
- Islwyn
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Mais où sont les neiges d'antan ? Dans notre lycée anglais, les dictées étaient fréquentes, il était normal que chaque élève se mette debout pour conjuguer tel ou tel temps de tel ou tel verbe..., et la discipline était sévère. Ce système-là ne serait plus acceptable de nos jours, mais il a eu de bons résultats.
Quantum mutatus ab illo
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- Jacques
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Pour sûr. Mais je ne comprends pas le principe de la préparation. Préparer une dictée, c'est lui ôter la valeur de test qu'elle a avant tout. J'appelle cela tricher.
À l'école nous n'étions pas prévenus, c'était toujours impromptu.
À l'école nous n'étions pas prévenus, c'était toujours impromptu.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
- Islwyn
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Touché ! En fait, les temps rares du subjonctif furent réservés pour les classes terminales. Eût-il été autrement que nous nous fussions plaints d'être surchargés...jarnicoton a écrit :Islwyn : un élève se levait pour réciter un verbe à un temps demandé, sauf à l'imparfait du subjonctif ?
Quantum mutatus ab illo
- Jacques-André-Albert
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Sauf que là, vous n'utilisez pas le mode subjonctif, mais le conditionnel passé. Jarnicoton voulait malicieusement vous reprendre sur votre phrase « il était normal que chaque élève se mette debout », que vous auriez dû écrire « il était normal que chaque élève se mît debout ».Islwyn a écrit :Touché ! En fait, les temps rares du subjonctif furent réservés pour les classes terminales. Eût-il été autrement que nous nous fussions plaints d'être surchargés...jarnicoton a écrit :Islwyn : un élève se levait pour réciter un verbe à un temps demandé, sauf à l'imparfait du subjonctif ?
Par ailleurs, je suis surpris de votre affirmation : dans les années cinquante, nous apprenions le subjonctif dès l'école primaire.
Quand bien nous pourrions estre sçavans du sçavoir d'autruy, au moins sages ne pouvons nous estre que de nostre propre sagesse.
(Montaigne - Essais, I, 24)
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- Jacques
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J'ai ressenti la même surprise, car l'étude de tous les temps de la conjugaison, y compris le subjonctif imparfait, était au programme du certificat d'études primaires. Par ailleurs je crois que nous nous éloignons beaucoup du sujet d'origine : le décès d'un défenseur de la langue française.Jacques-André-Albert a écrit :Par ailleurs, je suis surpris de votre affirmation : dans les années cinquante, nous apprenions le subjonctif dès l'école primaire.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
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Merci, Manni-Gédéon. Bien que n'ayant pas enseigné le français, j'ai l'impression de processus proches dans les deux pays.Manni-Gédéon a écrit :Je ne sais pas quelle a été l'évolution en France, alors je ne peux pas comparer.
J'ai connu une période pendant laquelle les élèves, parmi eux mes enfants, faisaient des dictées de deux sortes, certaines préparées, d'autres non. En tant que père d'une part, en tant que collègue de professeurs de français d'autre part, je n'en garde pas un mauvais souvenir. Il y avait d'ailleurs dictée préparée et dictée préparée : pour certaines on étudiait préalablement chaque mot du texte choisi par l'enseignant, pour d'autres ce dernier ne fournissait pas le texte en phase de préparation, il s'en tenait à un rappel de règles de grammaire et à une étude de familles de mots en rapport avec le texte à venir.
- Islwyn
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Je parle de l'apprentissage du français langue étrangère. Mais Jacques a raison : nous sommes hors de sujet.Jacques a écrit :J'ai ressenti la même surprise, car l'étude de tous les temps de la conjugaison, y compris le subjonctif imparfait, était au programme du certificat d'études primaires.Jacques-André-Albert a écrit :Par ailleurs, je suis surpris de votre affirmation : dans les années cinquante, nous apprenions le subjonctif dès l'école primaire.
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