Lâchez-vous, inventez un mot nouveau !

[André (G., R.)]

C'est le titre d'un entrefilet dans mon quotidien. Il ne dit pas qui est à l'origine de cette proposition, mais simplement qu'elle est faite dans le cadre de la semaine de la langue française et de la Francophonie. Il s'agit de « faire appel à [son] imagination pour lutter contre les tics de langage et les expressions toutes faites... »
Le pléonasme contenu dans ce titre est sans doute dû au journaliste, mais je ne vois pas bien, par ailleurs, comment un mot nouveau peut mener la lutte annoncée et je m'étonne de voir des gens soucieux de la langue penser qu'elle pourrait évoluer avantageusement de cette manière.

[Manni-Gédéon]

L'auteur de l'article parle-t-il de ce genre d'exercice ?

Je pense que des mots utiles et bien construits peuvent apparaître de cette manière, mais pas souvent.

[Jacques]

D'après le lien de Manni-Gédéon, ce serait une sorte de farce. Sinon, inventer un mot n'aboutirait qu'à allonger la liste des tics de langage qui empoisonnent notre vie quotidienne.

[André (G., R.)]

L'auteur de l'article parle-t-il de ce genre d'exercice ?

Il ne me semble pas. Jean-Philippe Querton évoque des gens qui se réunissent pour désigner, parmi des néologismes, celui qui leur plaît le mieux. Pour la semaine de la langue française et de la Francophonie il faut inventer un mot.