Jacques a écrit :Mais cette règle a toujours existé : si le premier élément est un verbe et le second un nom, seul le nom varie. Si les deux sont des noms ils s'accordent tous deux. C'est pourquoi nous avons des gardes-côtes (les hommes), des garde-côtes (les bateaux). Les premiers sont des gardes, les seconds font l'action de garder.
Pour des garde-meubles, ce sont des entrepôts, le mot ne s'applique pas au personnel. Des gardes-pêche, hommes chargés de la surveillance, des garde-pêche, les bateaux.
Un garde-meuble était également, autrefois, un officier préposé à la garde des meubles du roi. C'est dans cette acception que l'on peut parler de
gardes-meubles au pluriel. L'exemple a été cité par Maurice Druon, qui était secrétaire perpétuel de l'Académie française au moment de la présentation du
rapport sur les rectifications, en 1990.
- Bien que le mot composé ne soit pas une simple suite de mots, les grammairiens de naguère ont essayé de maintenir les règles de variation comme s’il s’agissait de mots autonomes, notamment [...] en établissant des distinctions subtiles : entre des gardes-meubles (hommes) et des garde-meubles (lieux), selon une analyse erronée déjà dénoncée par Littré.
La règle est ensuite énoncée, et le même exemple, cette fois « rectifié », est présenté de nouveau :
- un garde-meuble, des garde-meubles (sans distinguer s’il s’agit d’homme ou de lieu)
Jacques a écrit :Je n'achète jamais d'ordinateurs tout faits, je vais chez un informaticien et je lui demande de m'en assembler un selon les critères que je lui donne. Et j'installe mes propres logiciels.
Vous avez bien raison ; on y gagne souvent sur le prix du matériel, on évite la vente liée de logiciels, et le système est préservé de toutes ces versions de démonstration de logiciels commerciaux qui sont souvent préinstallées par les constructeurs.