En effet : parmi les personnes qui occupent la zone humide, il y a probablement des hommes et des femmes. Quant à l'enseignante, elle semble ne pas savoir sur quel pied danser : elle tient apparemment à conserver l'épicène professeur, mais souhaite tout autant affirmer sa féminité dans l'adjectif qui l'accompagne, commettant ainsi une faute d'accord étonnante eu égard à son métier.Jacques a écrit :[Dans les deux cas, on ne peut pourtant pas appliquer un accord d'intention.
Féminisations, encore !
-
- Messages : 7437
- Inscription : dim. 17 févr. 2013, 14:22
-
- Messages : 7437
- Inscription : dim. 17 févr. 2013, 14:22
Je suis revenu sur cette phrase parce que vous avez parlé d'accord d'intention (pour en exclure l'hypothèse) : j'ai voulu dire qu'on pourrait éventuellement comprendre un accord d'intention si l'on savait qu''il n'y avait eu que des hommes parmi les occupants.Jacques a écrit :Pour la zone humide, de toute façon, il n'y a d'accord possible qu'avec le sujet personnes qui est de genre féminin.
- Jacques
- Messages : 14475
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 8:07
- Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum
J'ai bien compris, mais je voulais aussi souligner l'absurdité de cet accord qui est grammaticalement incongru.
En l'absence de complément du nom il ne peut y avoir de syllepse. Seul l'accord grammatical sur le sujet du verbe est envisageable, et le sujet est un nom féminin, même au cas où il désignerait uniquement des hommes.
En l'absence de complément du nom il ne peut y avoir de syllepse. Seul l'accord grammatical sur le sujet du verbe est envisageable, et le sujet est un nom féminin, même au cas où il désignerait uniquement des hommes.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
- Ernest de la Coquecigrue
- Messages : 135
- Inscription : mer. 30 oct. 2013, 11:57
- Jacques
- Messages : 14475
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 8:07
- Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum
Je n'ai pas ce Larousse, mais je m'étais à moitié douté qu'il existait quelque chose de ce genre, puisque nous avons vu que cela se fait pour un autre mot en -eur (une auteur, je crois).Ernest de la Coquecigrue a écrit :On peut noter que le Petit Larousse 2015, qui intègre un grand nombre de féminisations (professeure, proviseure, auteure...), précise également : Au fém., on rencontre aussi une professeur.
On peut ne pas être d'accord, mais cela permet d'expliquer le choix de l'enseignante.
Dernière modification par Jacques le dim. 16 nov. 2014, 10:01, modifié 2 fois.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
-
- Messages : 7437
- Inscription : dim. 17 févr. 2013, 14:22
Dés 2008 le Petit Larousse intégrait professeure. Mais son acceptation nouvelle de professeur au féminin explique effectivement probablement le choix de l'enseignante, avec lequel je ne suis pas d'accord ! Je trouve plus gênante la démarche consistant à accepter que des noms en -eur (terminaison masculine par excellence) deviennent féminins que celle préconisant leur féminisation en -eure.Ernest de la Coquecigrue a écrit :On peut noter que le Petit Larousse 2015, qui intègre un grand nombre de féminisations (professeure, proviseure, auteure...), précise également : Au fém., on rencontre aussi une professeur.
- Claude
- Messages : 9173
- Inscription : sam. 24 sept. 2005, 8:38
- Localisation : Décédé le 24 août 2022. Humour et diplomatie. Il était notre archiviste en chef.
Nous avons donc les choix suivants s'appliquant à une enseignante :
1) le professeur préféré ;
2) le professeur préférée ;
3) la professeur préférée ;
4) la professeure préférée.
Mon préféré est le 1, puis le 4 s'il faut s'y résoudre mais surtout pas les 2 et 3.
1) le professeur préféré ;
2) le professeur préférée ;
3) la professeur préférée ;
4) la professeure préférée.
Mon préféré est le 1, puis le 4 s'il faut s'y résoudre mais surtout pas les 2 et 3.
Avatar : petit Gaulois agité (dixit Perkele)
-
- Messages : 7437
- Inscription : dim. 17 févr. 2013, 14:22
Je n'ai tout de même jamais entendu dire que quelqu'un préconisât le n° 2 ! En tout cas on peut espérer que l'enseignante dont j'ai parlé ce matin ait considéré professeur comme féminin en écrivant professeur agrégée, qu'elle ait pensé à votre exemple n° 3 et ait appliqué ainsi la règle nouvelle du Petit Larousse 2015, dont je vous remercie, Ernest, de nous avoir informés.Claude a écrit :Nous avons donc les choix suivants s'appliquant à une enseignante :
1) le professeur préféré ;
2) le professeur préférée ;
3) la professeur préférée ;
4) la professeure préférée.
-
- Messages : 1230
- Inscription : mar. 11 sept. 2012, 9:16
-
- Messages : 7437
- Inscription : dim. 17 févr. 2013, 14:22
Il semblerait qu'il faille ajouter une option ! Voici ce que je lis dans mon journal :Claude a écrit :Nous avons donc les choix suivants s'appliquant à une enseignante :
1) le professeur préféré ;
2) le professeur préférée ;
3) la professeur préférée ;
4) la professeure préférée.
Mon préféré est le 1, puis le 4 s'il faut s'y résoudre mais surtout pas les 2 et 3.
Féminin
Bonne surprise pour F. V., élue départementale, quand elle a reçu son agenda de l'Association des maires de France. Depuis plusieurs années, elle faisait remarquer que l'agenda des maires de Loire-Atlantique ne féminise pas l'appellation conseiller général. Elle a été entendue. Enfin presque. Sur la couverture de l'agenda 2015, on peut lire : F. V., conseillère général. Oui, général sans e. C'est un premier pas. L'année suivante, sans doute sera-t-il écrit conseillère générale. Avec le e qui manque encore. Ce sera trop tard pour F. V., qui ne sera plus élue.
L'équivalent pour notre enseignante serait donc :
5) la professeure préféré. :D